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Actualités - OPINION

La pub électorale ? Pourquoi pas

On parle de l’article 68, qui autorise des sanctions contre les médias sans audiovisuel. C’est-à-dire sans les entendre, ni les voir se défendre. Sans autre forme de procès. On s’en indigne. C’est bien, mais ce n’est pas tout. On oublie ce qu’il y a avant cet arbitraire, ou en dessous. Cette disposition qui prohibe toute publicité électorale dans les médias. Sous prétexte qu’il ne faut pas avantager les riches au détriment de leurs concurrents moins aisés. Qui ne peuvent se payer ni des spots télés ni des encarts de presse. À première vue, la morale et l’égalité y trouvent leur compte. Peut-être, mais ni la logique. Car, en tout cas, pour faire campagne, il faut des sous, beaucoup de sous. Et un certain paquet de dessous-de-table, en direction des parachuteurs, des faiseurs de notables. Ni, surtout, la démocratie. Qui n’est pas un idéal, mais un moindre mal. Comme Churchill l’avait compris et dit. Conventionnelle par définition, la démocratie est commode. Elle assure en outre, généralement, l’essentiel. Entendre la paix des races, comme diraient Socrate, Peyrefitte (Roger), Gide ou Montherlant. Mais la démocratie, c’est avant tout l’inégalité. Eh oui. La discrimination par essence. Quand je vote pour l’un, je récuse l’autre, ipso facto. Dans l’ensemble, partout en ce monde imparfait, les riches, c’est le peuple élu. Il faut en prendre son parti, quand on n’a pas un système de partis. Qui permet d’atténuer les absurdités, les aberrations des différences. De classe, (beaucoup de nantis n’en ont pas) ou de popoche. J.I.
On parle de l’article 68, qui autorise des sanctions contre les médias sans audiovisuel. C’est-à-dire sans les entendre, ni les voir se défendre. Sans autre forme de procès. On s’en indigne. C’est bien, mais ce n’est pas tout. On oublie ce qu’il y a avant cet arbitraire, ou en dessous. Cette disposition qui prohibe toute publicité électorale dans les médias. Sous...