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MEDITERRANEO The Athens-Beirut Project, via Belgrade et Istanbul Une caravane musicale passe(PHOTOS)

Le temps de deux soirées, Mediterraneo, ou Festival international de Byblos, a proposé un voyage pour le moins éclectique entre l’Europe centrale et le Proche-Orient. Cornaqué par l’arrangeur Michel Éleftériadès, des musiciens de talent, dont certains rayonnent à l’international, se sont réunis pour une « makhlouta » (titre du premier album libanais de José Fernandez, sorti de l’écurie Éleftériadès) du meilleur goût. Sur scène, il y avait donc : représentant le Liban, les frères Schéhadé, multi-instrumentistes et chanteurs, le violoniste et accordéoniste Jihad Mahfouz, et Aleph, le jeune virtuose du piano ; venus de Turquie, Selim Sesler à la clarinette et son fils Bulent au qanoun ; les Grecs Dimitris Hadjigalinis et Costas Theodorakopoulos aux bouzoukis, ainsi qu’Alexandros Kadjis et Xaroula au chant ; enfin, le Yougoslave Darko Macura, auquel aucun instrument des Balkans ne résiste. Sans oublier une section rythmique et à cordes orientales du meilleur effet. Une sauce qui prend à merveille La scène installée au ras de l’eau et derrière laquelle se déploie l’exquis petit port de Jbeil sont les piliers fondateurs de ce festival. Le public n’a pu qu’être en bonne disposition et a accueilli la brassée d’artistes avec enthousiasme. Du fond des âges et des mémoires, les airs et les rythmes reviennent et renouent avec la certitude immémoriale que la musique traverse les hommes et les frontières, les rendant citoyens du monde. D’aucuns affirment que les expériences éleftériadiennes ont toujours quelque chose de trop facile, de trop accessible, voire de médiocre. Ceux-là n’ont assurément pas assisté à l’un des concerts de Mediterraneo, parce que c’est sur scène que la sauce prend, et à merveille. Sans renoncer à ses racines, chaque artiste, témoin de la richesse musicale de son pays, est un élément fondamental de cette « caravane musicale » qui passe par les oreilles du public. Pour les amateurs d’un genre qui gagne à être découvert, rendez-vous vendredi 6 et samedi 7 septembre pour le derniers concerts du festival, donnés par Tania Saleh, auteur-compositeur-interprète de chansons arabes d’un nouveau genre. D.G.
Le temps de deux soirées, Mediterraneo, ou Festival international de Byblos, a proposé un voyage pour le moins éclectique entre l’Europe centrale et le Proche-Orient. Cornaqué par l’arrangeur Michel Éleftériadès, des musiciens de talent, dont certains rayonnent à l’international, se sont réunis pour une « makhlouta » (titre du premier album libanais de José Fernandez,...