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Actualités - CHRONOLOGIE

INFORMATION Les médias affirment leur solidarité face aux pressions

C’est après-demain, vendredi, que le premier juge d’instruction de Beyrouth, Hatem Madi , entamera son enquête dans le dossier de la MTV, à qui l’on reproche d’avoir « porté atteinte aux liens du Liban avec un pays-frère, ainsi qu’à la dignité du président de la République », d’avoir « insulté et humilié les services de sécurité » et d’avoir « menacé la paix civile ». Deux jours avant l’interrogatoire des responsables de la MTV, mis en cause par la justice, les représentants de l’audiovisuel ont assuré leur solidarité « face à toutes formes de pressions qui peuvent être exercées contre l’une de leurs entreprises ». Ils ont aussi renouvelé leur appel à l’abrogation des textes de loi qui prévoient la fermeture des organes d’information en cas d’infraction. Le comité constitutif de la Fédération des médias audiovisuels a tenu hier sa réunion périodique au siège de la Voix du Liban, en présence des délégués de la LBCI, de la MTV, d’al-Manar, de la Future Télévision, de la New TV, de la NBN, du réseau d’al-Machreq, de la Voix du Liban, de Radio Liban libre, de la Voix du peuple, de Sawt el-Nour et des représentants des radios de deuxième catégorie, c’est-à-dire des stations ne diffusant pas de programmes politiques. Dans le communiqué qu’ils ont publié au terme de leurs délibérations, les représentants de l’audiovisuel ont affirmé « la solidarité professionnelle entre tous les médias et leur attachement à faire face à toutes sortes de pressions qui seraient exercées contre l’un d’entre eux, quelle qu’en soit l’origine ». « Le comité constitutif réitère son appel à l’abrogation de tous les articles de la loi sur l’audiovisuel et d’autres textes de loi prévoyant la fermeture comme peine à infliger aux médias en cas d’infraction, pour que cette peine cesse d’être une épée de Damoclès, brandie par l’arbitraire politique face à la liberté d’information », a poursuivi le communiqué, estimant que cette peine « est en contradiction avec les libertés publiques et la liberté d’information en particulier ». Les représentants des médias audiovisuels ont jugé « tout aussi nécessaire d’abroger tout article de loi exposant un journaliste à la prison pour des actes en rapport avec l’exercice de sa profession ». « Il s’agit là d’un des principes élémentaires de la démocratie et de la liberté », a encore indiqué le communiqué, qui a requis en particulier l’abrogation de l’article 68 de la loi électorale en rapport avec la couverture médiatique des campagnes et des batailles électorales. « Il faut que la loi sur l’audiovisuel soit considérée, après son amendement, comme le seul texte de référence régissant les activités des médias audiovisuels », a indiqué le communiqué. Rappelons que la MTV est aussi accusée de publicité électorale illégale, à cause des vidéo-clips qu’elle avait diffusés durant la législative partielle du Metn.
C’est après-demain, vendredi, que le premier juge d’instruction de Beyrouth, Hatem Madi , entamera son enquête dans le dossier de la MTV, à qui l’on reproche d’avoir « porté atteinte aux liens du Liban avec un pays-frère, ainsi qu’à la dignité du président de la République », d’avoir « insulté et humilié les services de sécurité » et d’avoir « menacé la...