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Actualités - CHRONOLOGIE

ART - Le sculpteur basque était surnommé le « poète du fer forgé » « Le peigne du vent » porte le deuil d’Eduardo Chillida(PHOTO)

L’Espagne porte le deuil du sculpteur basque Eduardo Chillida, l’un des artistes espagnols les plus importants du XXe siècle, disparu à 78 ans, et que la presse espagnole désignait hier comme « le poète du fer forgé ». Cet artiste autodidacte et hétérodoxe, qui se définissait comme « un disciple de la mer » et considérait que « l’art est toujours universel », a utilisé de nombreux matériaux tout au long de ses 50 ans de carrière, avec une prédilection particulière pour le fer forgé, à tel point que le philosophe français Gaston Bachelard l’appela « le forgeron ». Privé d’une carrière de footballeur par une grave blessure au genou en 1943, Chillida étudia l’architecture avant de trouver sa vocation dans la sculpture, tout en explorant d’autres facettes de l’art. Dans la baie de Saint-Sébastien, les dents courbées et massives en fer forgé – Le peigne du vent, l’une de ses œuvres majeures – bravent depuis vingt-cinq ans les embruns et les vagues. (Téléphoto Reuters)
L’Espagne porte le deuil du sculpteur basque Eduardo Chillida, l’un des artistes espagnols les plus importants du XXe siècle, disparu à 78 ans, et que la presse espagnole désignait hier comme « le poète du fer forgé ». Cet artiste autodidacte et hétérodoxe, qui se définissait comme « un disciple de la mer » et considérait que « l’art est toujours universel », a...