Les radicaux, dont le Hamas et le Jihad, rejettent l’accord israélo-palestinien Bethléem, première ville libérée par les Israéliens dans le cadre de « Gaza d’abord » (photo)

La première étape du plan « Gaza d’abord » a eu lieu hier soir, avec le retrait des soldats israéliens de... Bethléem et de localités avoisinantes en Cisjordanie. Petite ironie de l’histoire, qui n’est toutefois qu’un point de détail face à l’ampleur de la tâche qui attend Palestiniens et Israéliens. Si l’Autorité de Yasser Arafat est effectivement parvenue dimanche soir à un accord avec l’État hébreu sur un plan de retrait graduel des troupes israéliennes en commençant par les villes de Gaza et de Bethléem, plusieurs groupes radicaux palestiniens ont rejeté la proposition. Le refus du Hamas, du Jihad islamique, du FPLP, du FDLP et des Brigades des martyrs d’al-Aqsa porte sur la contrepartie exigée par les Israéliens de la part des Palestiniens : l’arrêt des violences et attaques terroristes à partir des zones libérées. Ces groupes ont, bien au contraire, promis de poursuivre l’intifada jusqu’à la fin de l’occupation israélienne. De quoi provoquer l’inquiétude de nombreux experts qui redoutent l’éruption de troubles interpalestiniens voire d’une guerre civile dans les Territoires. Sur le terrain, et ce malgré le retrait israélien et la récupération du terrain par des policiers palestiniens, des accrochages ont fait un mort palestinien, un adolescent tué par un char près de Jénine. PAGE 10