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Actualités - CHRONOLOGIE

Dimane - Le patriarche maronite a reçu une délégation FL Sfeir : La longue lutte pour l’indépendance(photo)

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a assuré que « la lutte pour reconquérir l’indépendance et la libre décision est longue et ardue. Néanmoins, cette lutte ne peut qu’être couronnée de succès si elle émane d’une volonté inflexible, d’une détermination à toute épreuve et d’une unanimité nationale ». « Nous souhaitons que ce soit notre cas », a conclu Mgr Sfeir dans une homélie prononcée hier à Dimane et placée sous le thème «... et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre Elle ». L’homélie a retracé un historique des changements survenus dans l’Église, depuis le boycottage de la vie politique par les catholiques italiens jusqu’au traité de Latran entre le pape Pie XI et l’État italien, qui a abouti à la reconnaissance de la souveraineté du Vatican en 1929. À l’issue de la messe, le patriarche maronite a reçu une délégation des Forces libanaises (FL). Dans une allocution, le porte-parole de la délégation, Me Élie Keyrouz, a estimé que « le Liban traverse une crise historique et se trouve exposé à de graves dangers qui menacent son existence ». « Nous appuyons la position de l’Église dans ses tentatives de préserver l’entité du Liban, sa liberté et sa spécificité », a-t-il conclu. « Ce n’est pas la première fois que vous venez nous informer de vos appréhensions et nous savons pertinemment que la cause que vous défendez est une cause juste qui ne s’éteindra pas tant que vous poursuivrez votre quête. Le droit ne peut être muselé et finira, tôt ou tard, par s’imposer. La justice sera alors rendue aux opprimés et nous souhaitons assister à un changement de la situation et nous prions Dieu que règne bientôt une réelle liberté qui ne se résume pas uniquement à des mots, mais se traduise par des actes, conformément aux lois en vigueur. Nous ne sommes pas des hors-la-loi et nous savons que le discours récemment adopté par les Forces libanaises est un discours sage et raisonnable », a répondu Mgr Sfeir. Mgr Sfeir devait ensuite successivement recevoir Me Riad Matar, avocat de Habib Younès, puis le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth, Me Raymond Chédid, qui a déclaré qu’il était venu informer le patriarche des résultats de ses contacts aux États-Unis à l’occasion de sa participation aux travaux du Congrès des avocats américains qui s’est récemment tenu à Washington. Le patriarche maronite a également reçu les membres d’une délégation française composée d’éducateurs animant des cours d’été destinés aux enfants déshérités du Liban, toutes confessions confondues. Samedi, Mgr Sfeir avait rencontré une délégation de l’Association d’amitié arabe regroupant plusieurs personnalités venues de Bahreïn, d’Arabie saoudite et de Jordanie, puis une délégation d’émigrés de la province de Montréal, au Canada.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a assuré que « la lutte pour reconquérir l’indépendance et la libre décision est longue et ardue. Néanmoins, cette lutte ne peut qu’être couronnée de succès si elle émane d’une volonté inflexible, d’une détermination à toute épreuve et d’une unanimité nationale ». « Nous souhaitons que ce soit notre cas », a...