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Le Forum de l’action nationale accuse le gouvernement d’aggraver la crise

Le Forum de l’action nationale, qui a tenu hier une réunion sous la présidence de M. Sélim Hoss, a reproché au gouvernement Hariri « ses dérapages, qui ont sensiblement contribué à aggraver la crise politique et économique dans le pays ». « N’est-il pas curieux que le ministre de l’Information incite les autorités judiciaires à engager des poursuites contre la LBCI sous prétexte qu’elle a présenté le crime de l’Unesco sous un angle confessionnel, et que le ministre de la Santé lance un peu plus tard, dans une interview à la MTV, une attaque en bonne et due forme contre les Assises de Kornet Chehwane, affirmant que certains de leurs membres recevaient des chèques mensuels du président Rafic Hariri et se rendaient parfois à Damas pour réclamer une amélioration de leurs salaires payés par Hariri ? » s’est étonné le Forum dans le communiqué qu’il a publié au terme de sa réunion. Il s’est demandé s’il est possible d’ignorer les propos de M. Sleiman Frangié, « qui laisse entendre, peut-être sans faire exprès, que le chef du gouvernement soudoie les hommes politiques dans son pays ». « Est-ce que le président du Conseil approuve les propos du ministre ? Si ce que ce dernier a révélé est vrai, le parquet ne devrait-il pas considérer sa déclaration – que le président Hariri et les membres des Assises de Kornet Chehwane n’ont pas démentie – comme étant une note d’information censée entraîner l’ouverture d’une enquête et peut-être même des poursuites contre le corrupteur et le corrompu ? » s’est encore interrogé le Forum, qui a par ailleurs critiqué les motifs avancés par M. Hariri, au cours de la réunion parlementaire, pour justifier la privatisation du secteur de l’électricité. « Est-il possible que le mobile de la vente de ce secteur soit l’incapacité de l’État à collecter les factures d’électricité ? » s’est-il indigné.
Le Forum de l’action nationale, qui a tenu hier une réunion sous la présidence de M. Sélim Hoss, a reproché au gouvernement Hariri « ses dérapages, qui ont sensiblement contribué à aggraver la crise politique et économique dans le pays ». « N’est-il pas curieux que le ministre de l’Information incite les autorités judiciaires à engager des poursuites contre la LBCI...