Électricité - La production risque d’être arrêtée, Beydoun fustige la « rébellion » Épreuve de force entre l’État et les grévistes de l’EDL

Sauf surprise de dernière minute, le projet de loi sur la privatisation du secteur de l’électricité devrait être voté et approuvé incessamment par le Parlement du moment qu’il l’a déjà été en commission. La grève des employés de l’EDL n’aura-t-elle donc servi à rien ? S’estimant lésés par une législation qui les lèse au niveau des indemnités et de la pérennité de leur emploi, ces employés ne désespèrent pourtant pas. Les modérés d’entre eux croient encore à une médiation du président de la Chambre Nabih Berry, alors que les plus radicaux menacent carrément de stopper la production de courant et de plonger le pays tout entier dans le noir. Pour le ministre de l’Énergie, Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, il s’agit là d’une véritable « rébellion », d’autant plus, dit-il, que le mouvement de grève est dirigé contre l’Assemblée. Dans une déclaration à L’Orient-Le Jour, il a même affirmé qu’il n’excluait pas une dissolution du syndicat. Quoi qu’il en soit, un arrêt de la production est, selon lui, hors de question, car si les employés peuvent ne pas se rendre à leur lieu de travail, en revanche, ils ne peuvent en aucun cas stopper les machines de production sous peine de s’exposer à de très lourdes sanctions. PAGE 2