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Actualités - CHRONOLOGIE

Palestiniens - Des personnes recherchées dans l’affaire de Denniyé expulsées de Aïn el-Héloué Abou el-Aynaïn : Certains services libanais s’emploient à maintenir la tension dans les camps

Sultan Abou el-Aynaïn, Palestinien recherché par la loi, a estimé que « certains services libanais de sécurité s’emploient à maintenir la tension dans les camps palestiniens, en vue d’utiliser cette carte au cours des négociations de paix ». « Les affirmations américaines sur la présence de membres d’el-Qaëda au camp de Aïn el-Héloué ne constituent pas une coïncidence », a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l’OLP au Liban a tenu ces propos au cours d’une interview donnée à l’agence d’information du Moyen-Orient (Mena, égyptienne). Abou el-Aynaïn a indiqué qu’il « existe un intérêt commun entre ceux qui veulent porter atteinte à la sécurité à Aïn el-Héloué et le pouvoir libanais ». « Les deux parties œuvrent pour qu’il n’y ait pas une seule autorité politique dans ce camp », a-t-il affirmé, faisant assumer au gouvernement libanais « une partie de la responsabilité ». « Quand le Fateh a essayé, comme il l’a fait dans d’autres camps du Liban, d’unifier le pouvoir à Aïn el-Héloué, en prenant certaines dispositions, le gouvernement a répondu en rendant des jugements sur base de lois qui n’existent pas », a affirmé Abou el-Aynaïn. Et de poursuivre : « Une telle mesure constituait un message à l’OLP, lui signifiant qu’elle ne peut pas dépasser les lignes rouges imposées par le pouvoir au Liban. » Le secrétaire général de l’OLP a cependant indiqué que les camps palestiniens ne devraient pas constituer une menace pour le Liban, relevant que le Fateh négocie avec plusieurs parties libanaises et palestiniennes à Aïn el-Héloué afin de forcer les individus recherchés dans l’affaire de Denniyé à quitter le camp. « Les forces fondamentalistes qui se trouvent à Aïn el-Héloué ont demandé un délai pour s’exécuter », a-t-il dit, ajoutant que « sept ou dix personnes recherchées par les autorités libanaises ont été expulsées de Aïn el-Héloué ». Évoquant le droit au retour, il a estimé que « beaucoup de responsables libanais s’obstinent à affirmer que le nombre de réfugiés palestiniens au Liban ne dépasse pas les 125 000, et cela pour faciliter les éventuelles négociations de paix, alors que l’on sait que le nombre des réfugiés est d’environ 300 000 personnes ». « Il existe, a-t-il poursuivi, un conflit sur l’autorité responsable de ces réfugiés », estimant que c’est la raison pour laquelle le pouvoir libanais utilise « la justice pour faire pression sur l’OLP, mais tout le monde sait que l’organisation constitue la seule autorité légale responsable du peuple palestinien ».
Sultan Abou el-Aynaïn, Palestinien recherché par la loi, a estimé que « certains services libanais de sécurité s’emploient à maintenir la tension dans les camps palestiniens, en vue d’utiliser cette carte au cours des négociations de paix ». « Les affirmations américaines sur la présence de membres d’el-Qaëda au camp de Aïn el-Héloué ne constituent pas une...