Palais Bustros Prochaines mutations diplomatiques

L’entretien de mardi dernier entre les présidents de la République et du Conseil, le général Émile Lahoud et Rafic Hariri, permettra sans doute de procéder enfin aux mutations qui s’imposent en vue de pourvoir aux nombreux postes d’ambassadeurs qui, dans plus d’une capitale importante, sont vacants depuis des mois. Selon des sources fiables citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, 20 des 69 postes vacants seront remplis fin août ou début septembre. De même source, on exclut la nomination d’ambassadeurs hors cadre. À titre d’exemple, le Liban brille aujourd’hui par son absence aux Nations unies, en Allemagne, en Italie et à l’Unesco. D’autre part, cinq ambassadeurs ont achevé leur temps de représentation à l’étranger : Kozhaya Khoury (Brésil), Ahmed Abdallah (Algérie), Moustapha Hamdane (Libye), Azizi Azzi (Uruguay) et Ahmed Ibrahim (Pologne). Cinq autres devront bientôt regagner l’Administration centrale : Boutros Assaker (Russie), Nasrat el-Assaad (Corée du Sud), Charbel Aoun (Ghana), Abdel Majid el-Kassir (Roumanie) et Moustapha Moustapha (Maroc). Voici par ailleurs les ambassadeurs qui doivent être nommés à l’étranger : – Maronites : Naji Abi Assi, Gilbert Aoun, Fouad Khoury-Ghanem, Victor Bitar, Charbel Estephan et Victor Zmeter. – Sunnites : Abdel Latif Mamlouk, Hicham Dimachkiyeh et Jad el-Hassan. – Chiites : Mohammed el-Dib et Hassan Saad. — Druzes : Assem Jaber et Hassan Abi Akar. – Grecs-catholiques : Massoud el-Maalouf, Micheline Abi Samra et Nicolas Khawaja. – Grecs-orthodoxes : Antoine Chédid et Gebrane Soufane. – Minorité : Noël Fattal. Voici enfin les diplomates qui doivent être bientôt mutés d’une ambassade à une autre : Jamil Nahas (Budapest), Sylvie Fadlallah (Paris), Inaam Osseirane (Milan) et Saïd Bitar (Tunis).