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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Israël - Treizième anniversaire de l’enlèvement de Abdel Karim Obeid Nasrallah prêt à discuter toute offre « sérieuse » d’échange de prisonniers(PHOTO)

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a affirmé hier être prêt à discuter avec des « médiateurs », et non par les médias, toute « offre sérieuse » d’échanger les Israéliens qu’il détient contre les prisonniers libanais et palestiniens détenus en Israël. « Récemment, la presse a évoqué le projet de libérer le colonel israélien contre des prisonniers libanais et palestiniens, mais il ne nous a pas été soumis par les médiateurs. S’il s’agit d’une offre sérieuse, dépassons les médias, nous sommes prêts à discuter cette offre via les médiateurs », a déclaré cheikh Hassan Nasrallah. « Négocier à travers les médias n’est pas sérieux », a-t-il ajouté lors d’une cérémonie commémorant le 13e anniversaire de l’enlèvement par l’armée israélienne d’un responsable du Hezbollah, cheikh Abdel Karim Obeid. Le Hezbollah n’a divulgué aucune information sur trois militaires israéliens qu’il a capturés en octobre 2000. Il détient également un colonel de réserve israélien de 54 ans, Elhanan Tenenbaum, présenté par Israël comme un homme d’affaires et par le Hezbollah comme un agent des services de renseignements israéliens. Cheikh Nasrallah a fait état « d’énormes pressions » exercées sur son parti pour qu’il fournisse des informations sur ses prisonniers et permette au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de les visiter. « L’Amérique fait pression sur l’Europe, qui à son tour fait pression sur nous, en menaçant de classer le Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes », a-t-il dit. « Il n’est pas question de conclure un compromis dans cette affaire, nous ne ferons pas d’erreurs de calcul là-dessus », a-t-il martelé, affirmant que les prisonniers israéliens ne seraient livrés qu’en échange des détenus libanais, palestiniens et des quatre diplomates iraniens qui seraient aux mains d’Israël et qui ont disparu au Liban en 1982. Cheikh Nasrallah a une nouvelle fois affirmé que pour son parti, cet échange était une « question humanitaire », alors que, selon lui, les dirigeants israéliens « gèrent cette question politiquement ». « À un moment politique précis, lors d’élections par exemple, ils s’adressent aux mères des prisonniers, leur font des promesses (...) mais leur sort leur importe peu », a-t-il affirmé.
Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a affirmé hier être prêt à discuter avec des « médiateurs », et non par les médias, toute « offre sérieuse » d’échanger les Israéliens qu’il détient contre les prisonniers libanais et palestiniens détenus en Israël. « Récemment, la presse a évoqué le projet de libérer le colonel israélien contre...