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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - La France et la Syrie appuient le Liban au Conseil de sécurité Beyrouth tente d’obtenir une amélioration du rapport d’Annan sur la Finul

Le Liban n’a pas manqué de réagir aux critiques que le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, lui a adressées dans son rapport présenté au Conseil de sécurité pour le renouvellement du mandat de la Finul. Des sources diplomatiques citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, indiquent que le ministère des Affaires étrangères multiplie ses contacts à New York pour améliorer le texte du projet de résolution qui doit être approuvé à la fin du mois d’autant plus que, selon ces mêmes sources, la prorogation du mandat des forces de l’Onu au Sud ne pose aucun problème. Parmi les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité, la France est la seule à avoir tenté d’introduire des amendements en faveur du Liban à l’avant-projet de résolution élaboré lors de la réunion informelle qui s’est tenue lundi au siège de l’Onu. À l’occasion de sa visite à Beyrouth, le 5 juin dernier, le chef de la diplomatie française, Dominique de Villepin, avait d’ailleurs promis aux dirigeants libanais l’appui de son gouvernement au sein du Conseil de sécurité. Par le biais de son représentant à New York, Mikhaël Wehbé, la Syrie a également tout fait pour plaider la cause du Liban qui, selon elle, assume entièrement ses responsabilités au Sud alors que l’État hébreu ne cesse de violer la ligne bleue. Les sources susmentionnées précisent que la diplomatie libanaise mène campagne auprès du Conseil de sécurité pour que les efforts du gouvernement libanais visant à établir l’ordre et la stabilité à la frontière soient reconnus. Mais ce sont évidemment les fermes de Chebaa qui constituent encore et toujours le point de litige dans les relations entre Beyrouth et New York dans la mesure où le Liban persiste à confirmer son droit à la résistance, alors que le secrétaire général de l’Onu estime que les attaques du Hezbollah dans ce secteur constituent des violations de la ligne bleue. En tout état de cause, le Liban attend plus d’impartialité de la part de M. Annan, concernant au moins le décompte des violations de la ligne bleue. En effet, dans son rapport au Conseil de sécurité, le responsable onusien a surtout insisté sur « les violations terrestres du côté libanais » de la frontière. Il se contente en revanche de qualifier d’« injustifiés » les raids de l’aviation israélienne en territoire libanais. Beyrouth estime enfin que les accusations du secrétaire général concernant le déploiement des forces armées légales à la frontière libano-israélienne sont injustes du moment que la sécurité y est assurée. Selon les sources diplomatiques précitées, ce n’est pas le nombre de soldats qui est important dans ce cadre, mais les moyens utilisés pour instaurer la sécurité dans la région.
Le Liban n’a pas manqué de réagir aux critiques que le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, lui a adressées dans son rapport présenté au Conseil de sécurité pour le renouvellement du mandat de la Finul. Des sources diplomatiques citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, indiquent que le ministère des Affaires étrangères multiplie...