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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - En l’absence de Lahoud, le gouvernement a évité les sujets épineux Le cabinet dénonce « le terrorisme d’État » israélien(photo)

Le gouvernement a dénoncé hier le raid israélien lundi sur Gaza, qui a fait 15 morts dont 9 enfants, le qualifiant de « crime de guerre » perpétré dans le cadre du « terrorisme d’État » israélien. « Il s’agit d’un crime de guerre, décidé par le gouvernement israélien, qui a félicité les meurtriers qui l’ont exécuté alors que de nombreux responsables israéliens s’en glorifiaient », a déclaré le Premier ministre Rafic Hariri lors de la réunion qu’il présidait, en l’absence du président Lahoud. « Cet acte criminel, dénoncé même par les plus proches alliés d’Israël, prouve que l’État hébreu commet sciemment et de manière organisée des crimes de guerre et ne respecte pas les conventions et les traités internationaux, mais les viole sous prétexte de garantir sa sécurité », a ajouté M. Hariri. Le communiqué du Conseil des ministres a « dénoncé avec force ce crime qui dévoile une nouvelle fois le terrorisme d’État exercé de manière organisée par Israël ». Par ailleurs, le Conseil des ministres a soigneusement évité tous les points controversés qui divisent ses membres. Battant tous les records de brièveté, il a approuvé la majorité des 36 points figurant à son ordre du jour, et notamment la création d’un conseil sanitaire dans chaque mohafazat. Le gouvernement a approuvé également un projet de loi relevant substantiellement les taxes sur l’emploi de la main-d’œuvre étrangère, à l’exception des employées de maison. Pour les étrangers de la première catégorie (directeurs d’entreprise), la taxe passe de 800 000 à 5 millions de livres, tandis qu’elle passe de 480 000 à 3 millions pour la main-d’œuvre non qualifiée, mâle. Le projet de loi ne s’applique pas à la main-d’œuvre syrienne, qui fera l’objet, à une date indéterminée, d’un accord spécial entre les deux gouvernements libanais et syrien. Cinq ministres se sont absentés de la réunion, MM. Issam Farès, Sleimane Frangié, Talal Arslan, Béchara Merhej et Jean-Louis Cardahi. À l’issue de la réunion, et en réponse aux questions des journalistes, le porte-parole du Conseil des minsitres, Ghazi Aridi, ministre de l’Information, a affirmé que la question des enseignants du secondaire en grève n’a pas été discutée. Il a toutefois ajouté que « des progrès » ont été accomplis dans l’examen de ce dossier et que « des pas positifs » ont été franchis par les enseignants eux-mêmes. M. Aridi, note-t-on, fait partie des ministres auxquels les enseignants du secondaire ont rendu visite, pour expliquer leur cas. Notons que le chef du gouvernement et le minsitre de l’Éducation nationale, Abdel-Rahim Mrad, sont arrivés dans la même voiture, au siège du Conseil des ministres. De source bien informée, on assure que le sujet des enseignants du secondaire public en grève a été discuté au cours de cette séance de travail ambulante. On sait que près de 5 000 enseignants du secondaire public boycottent la correction des épreuves officielles, retardant la publication des résultats de quelque 85 000 élèves des classes terminales. Invoquant la situation du Trésor, le ministre des Finances, Fouad Siniora, continue de faire la sourde oreille à leurs demandes, que le ministre de l’Éducation nationale considère pourtant justifiées.
Le gouvernement a dénoncé hier le raid israélien lundi sur Gaza, qui a fait 15 morts dont 9 enfants, le qualifiant de « crime de guerre » perpétré dans le cadre du « terrorisme d’État » israélien. « Il s’agit d’un crime de guerre, décidé par le gouvernement israélien, qui a félicité les meurtriers qui l’ont exécuté alors que de nombreux responsables...