CELLULAIRE - Les deux camps exacerbent leurs positions L’espoir d’un déblocage persiste

À une semaine du Conseil des ministres que tous les observateurs qualifient de celui de « la dernière chance », et qui devrait mettre un terme à la guéguerre entre Émile Lahoud et Rafic Hariri en décidant du mécanisme à suivre pour assurer, au 1er septembre prochain, la continuité du secteur de la téléphonie mobile, force est de constater que les positions des deux camps continuent de s’exacerber. L’épicentre du séisme (politique pour les uns, économique pour les autres) est double, puisqu’au cœur de la polémique, il y a d’abord la date butoir (est-elle extensible ou pas ?) pour les candidatures à la gestion des deux réseaux, tout comme le cahier des charges pour l’adjudication tel que préparé par le ministre de tutelle, Jean-Louis Cardahi, et qui ne sied pas au chef du gouvernement. Pour des raisons légales et financières, argue-t-on du côté de Koraytem. Et Rafic Hariri, dit-on, en signerait un nouveau, « dans les 48 heures », avec la société HSBC. Et pendant ce temps, malgré les intransigeances des uns et des autres, la médiation de Nabih Berry (qui porterait sur une augmentation jusqu’à 40 ou 60 % des royalties de l’État) reste toujours l’espoir le plus tangible pour un éventuel déblocage. PAGE 3