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Actualités - CHRONOLOGIE

De Freige : Nous refusons catégoriquement tout accord de gré à gré

Le député de Beyrouth, Nabil de Freige, a refusé hier toute violation de la loi 393 sur la téléphonie mobile, notamment en signant, après la date butoir du 31 août, un contrat de gré à gré avec une société pour la gestion du réseau GSM. « Nous avons été surpris par les mots du ministre des Télécoms, Jean-Louis Cardahi, qui laissait entendre que si l’adjudication n’avait pas lieu avant le 31 août, le secteur échoirait à deux sociétés privées. Nous refusons catégoriquement tout accord de gré à gré, serait-ce pour un seul jour », a affirmé le député du bloc Hariri. Qui rappelle que, selon le décret 8206, le ministère des Télécoms était censé charger une société internationale de préparer le cahier des charges relatif à l’adjudication. « Sauf que ce sont des employés du ministère des Télécommunications qui s’y sont employés. C’est illégal. Quant au cahier des charges, il a été remis le 17 juillet dernier, c’est un cahier des charges ordinaire, sachant que celui relatif à l’adjudication avait été envoyé, sous forme de brouillon, le 15 mai 2002. D’où l’impossibilité de traiter le dossier dans les délais fixés, que ce soit sur le plan juridique ou technique. Le non-respect des délais impartis a été fait exprès, dans le but d’entraver l’application de la loi et de mettre le gouvernement devant le fait illégal. Comment expliquerait-on, sinon, que le cahier des charges n’a été envoyé que deux semaines avant la date butoir du 31 juillet 2002 ? », s’est demandé Nabil de Freige. Quant à son collègue d’Aley, Antoine Andraos, il a affirmé que la volonté de faire échouer le développement par la politique lésait l’ensemble des Libanais. Estimant que la responsabilité n’était pas celle d’un individu, mais qu’elle doit être assumée « par tous, sans exception », il a souligné que le Premier ministre était extrêmement soucieux des finances du Trésor.
Le député de Beyrouth, Nabil de Freige, a refusé hier toute violation de la loi 393 sur la téléphonie mobile, notamment en signant, après la date butoir du 31 août, un contrat de gré à gré avec une société pour la gestion du réseau GSM. « Nous avons été surpris par les mots du ministre des Télécoms, Jean-Louis Cardahi, qui laissait entendre que si l’adjudication...