Cellulaire - Le Conseil des ministres appelé à trancher le 1er août La tension à son paroxysme, nouvelle médiation de Berry(photo)

Le dossier de la privatisation de la téléphonie mobile serait-il réellement dans l’impasse ? Les positions en flèche affichées ces derniers jours par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, et le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, pourraient le faire croire. Mais les deux entretiens que le chef du Législatif, Nabih Berry, a eus hier matin, séparément, avec MM. Hariri et Cardahi accréditent les informations faisant état d’une médiation du président de la Chambre. La solution recherchée devra trancher le différend, qui porte sur la nature de la phase transitoire qui débutera avec l’expiration, le 31 août prochain, des deux contrats en BOT conclus avec FTML-Cellis et LibanCell. À cette date, les contrats BOT devraient-ils être prolongés, dans l’attente de la privatisation (comme le souhaite M. Hariri), ou au contraire, l’État devrait-il reprendre en main le réseau GSM et en confier la gestion à une entreprise internationale, tout en bénéficiant de toutes les recettes, jusqu’à ce que la privatisation se concrétise ? Le Conseil des ministres doit prendre une décision à ce propos le 1er août. Pour l’heure, le climat reste tendu, et une source autorisée au ministère des Télécommu-nications a réfuté point par point, lors d’un entretien avec L’Orient-Le Jour, les accusations lancées mardi soir par M. Hariri contre des « personnalités haut placées » au sujet du cours pris par l’opération de privatisation de la téléphonie mobile. PAGE 3