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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Entretien Berry-Hariri dans les 24 heures Le règlement de la question du cellulaire, une priorité incontournable

Le Liban continuera de vivre, cette semaine, à l’heure du « cellulaire », en raison de l’importance considérable que revêt ce dossier pour les finances publiques et la tenue du forum Paris II, dont il constitue l’un des maillons. Le règlement de ce dossier prioritaire et incontournable comprend deux volets. Le premier est purement technique. Concrètement, le ministre des P et T, Jean-Louis Cardahi, doit achever avec l’établissement de crédit HSBC la mise au point définitive du cahier des charges relatif aux deux licences de cellulaire proposées à la vente ou à l’exploitation. Le directeur régional de la banque se trouve sur place à cette fin. L’autre volet, par contre, est politique et oppose sur la question de la date-butoir du 31 août fixée pour la récupération par l’État des deux contrats BOT du cellulaire concédés à Cellis et LibanCell, le Premier ministre et le chef de l’État. Conscient que le délai fixé pour l’appel d’offres est très limité, le chef du gouvernement penche pour une prorogation du délai d’exploitation des deux licences par les compagnies actuelles, dont les contrats ont été terminés par une loi. En somme, il souhaite le vote d’une nouvelle loi autorisant les deux compagnies à poursuivre, au moins provisoirement, leur exploitation du cellulaire. Le chef de l’État, par contre, veut faire preuve de fermeté et considère que, passé le 31 août, si l’appel d’offres échoue, les deux compagnies et leurs recettes appartiendront à l’État, qui devra passer un ou plusieurs contrats d’exploitation avec des firmes spécialisées, pour les opérer pour son compte. En filigrane de ce désaccord, pensent les observateurs, il y a deux visions antinomiques du monde politique et une grande méfiance de l’affairisme dont pourrait faire preuve M. Hariri. À l’issue du dernier Conseil des ministres, décision avait été prise de s’en remettre à « l’interprétation » que ferait la Chambre de la loi de privatisation du cellulaire et de l’article qui prévoit que, passé le 31 août, « toutes les recettes reviennent à l’État ». Toutefois, cette décision a soulevé une petite polémique dans les milieux parlementaires, en particulier dans l’opposition. On assure, dans les milieux informés, que le Premier ministre et le président de la Chambre, qui ne cache pas sa volonté d’appuyer les efforts de M. Hariri pour épargner une déroute économique au pays, se réuniront dans les 24 heures, pour en discuter, sachant bien que, pour le président Lahoud, le terme « interprétation » ne doit en aucune manière signifier « amendement ». Se dirige-t-on, une fois de plus, pour régler ce désaccord, vers une médiation syrienne ? La chose est plus que probable. Le président syrien Bachar al-Assad s’est entretenu, en effet, samedi à Damas avec le Premier ministre libanais Rafic Hariri de « la conjoncture arabe », a rapporté l’agence officielle Sana. Les deux hommes ont examiné également des « questions intéressant la Syrie et le Liban », a ajouté Sana sans autres précisions. M. Hariri assure qu’à aucun moment, la question du cellulaire n’a été soulevée, ce qui laisse les Libanais incrédules.
Le Liban continuera de vivre, cette semaine, à l’heure du « cellulaire », en raison de l’importance considérable que revêt ce dossier pour les finances publiques et la tenue du forum Paris II, dont il constitue l’un des maillons. Le règlement de ce dossier prioritaire et incontournable comprend deux volets. Le premier est purement technique. Concrètement, le ministre des P...