L’incroyable imbroglio dont on ne sait plus comment sortir La République à l’épreuve du cellulaire L’appel de préqualification est lancé alors que le cahier des charges n’est pas prêt(photo)

La coupe déborde. Alors que l’on croyait le problème dépassé, les Libanais ont l’impression d’être revenus au point zéro du désaccord entre le chef de l’État et le Premier ministre, sur le meilleur moyen de se sortir de l’incroyable imbroglio du téléphone cellulaire, qu’on a décidé de vendre au mauvais moment, et dont on se demande désormais quoi faire, passée la date du 31 août où les compagnies Cellis et LibanCell cesseront d’en être officiellement les deux opérateurs. Le côté incroyablement brouillon de l’affaire est accentué par le fait que tout le monde semble avoir été pris de vitesse. Ainsi, l’appel de préqualification est lancé alors que le cahier des charges de la nouvelle adjudication n’est toujours pas établi. Par ailleurs, le gouvernement en est à demander à la Chambre de lui expliquer comment, passé le 31 août, les recettes du cellulaire iront au Trésor. L’arbitrage de la Syrie sera-t-il, une fois de plus, nécessaire ? Est-ce de cette question qu’il s’est agi, samedi, entre le président syrien Bachar el-Assad et le Premier ministre Rafic Hariri ? Ne peut-on espérer que cette fois au moins, et du moment que nos finances publiques et le forum Paris II sont en jeu, les dirigeants feront l’union sacrée et placeront objectivement l’intérêt public avant leurs préférences ? PAGE 3