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Actualités - REPORTAGE

« La Voile bleue » se déploie de Rmeileh à Jbeil(photos)

Le temps où les piscines seules attiraient les baigneurs semble bien révolu. L’engouement du public libanais pour les plages de sable augmente à chaque saison d’été. Les exploitations commerciales du littoral au sud de Beyrouth ont fait leur apparition depuis quelques années. Le nouveau venu de la série, un projet appelé La Voile bleue, s’est installé à Rmeileh (on y accède par l’autoroute qui relie la capitale à Saïda) le 8 juin dernier. Son frère jumeau (ou presque) devrait occuper incessamment une des plages de sable de Blat, près de Jbeil (au nord de Beyrouth). La société d’exploitation de ces deux projets est née le 15 janvier dernier. Les membres fondateurs sont Marwan Iskandar, économiste, Raymond Daoud, ancien président du club de Faqra, Nicole Gédéon, qui est également directrice de promotion, et Imad Taher, ingénieur. Ils ont été rejoints par le groupe Boubès, qui s’occupe aujourd’hui de l’aspect hôtellerie et restauration. La famille Boubès est ultérieurement devenue actionnaire de la société, ainsi que M. Georges Barakat. Les promoteurs des projets de Blat et de Rmeileh se sont éloignés du béton armé, donnant à leur entreprise un charme tout exotique. « Toutes les constructions, qu’il s’agisse des chalets, des piscines ou des restaurants, sont situées sur le terrain derrière la plage, explique M. Iskandar. Aucun bâtiment solide n’est prévu sur le sable. Nous veillons particulièrement à ce que la plage reste intouchée. Seule une jetée en bois avancera dans la mer à Blat et fera la joie des promeneurs. » Le projet entier s’étend sur 15000 mètres carrés. Il comporte deux piscines, l’une pour grands et l’autre pour petits. Le restaurant est conçu comme une hacienda de style mexicain. Les cinq chalets, eux, sont en fait des bungalows en bois, faisant plus l’effet de chaumières que de constructions modernes. En somme, peu de murs sont prévus dans l’ensemble, excepté pour les bureaux. D’ailleurs, ceux-ci ne dépassent pas un étage de hauteur et n’obstruent donc en aucun cas la vue de la mer, comme le précisent les propriétaires. De grands espaces sont couverts de pelouse et de verdure. M. Iskandar assure que les promoteurs du projet « ne comptent pas interdire l’accès de cette plage, jusque récemment publique, aux baigneurs qui n’auraient pas emprunté la porte principale du projet ». « Bien sûr, dans ce cas, ils ne pourront pas profiter de nos services », précise-t-il. Le tarif d’entrée est de dix dollars le week-end et de huit en semaine. Il comprend l’usage d’une cabine, la location d’une chaise longue et d’un parasol. Les chalets, eux, sont conçus pour être loués à ceux qui préfèrent dormir sur place. Leur nombre pourrait augmenter avec le temps, si besoin en est. Pour réaliser ce projet d’un million de dollars (à Blat), la société a obtenu un permis de la Direction générale de l’urbanisme à Jbeil ainsi que de la Fédération des municipalités, comme l’indique M. Iskandar. « À Rmeileh, nous avons décroché un permis d’exploitation permanente vu que nous respectons toutes les règles de protection de l’environnement », poursuit-il. Il va de soi que le tronçon de plage devant l’exploitation est entretenu par la société, qui assure également la sécurité des baigneurs en embauchant des maîtres nageurs. Aujourd’hui, La Voile bleue est un rêve réalisé pour les promoteurs. « C’est l’année dernière, en observant ces belles plages de sable, que nous avons eu l’idée d’y implanter une exploitation tout en assurant leur préservation », affirme Nicole Gédéon. Une plage au sud de la capitale et une autre au nord. Suzanne BAAKLINI
Le temps où les piscines seules attiraient les baigneurs semble bien révolu. L’engouement du public libanais pour les plages de sable augmente à chaque saison d’été. Les exploitations commerciales du littoral au sud de Beyrouth ont fait leur apparition depuis quelques années. Le nouveau venu de la série, un projet appelé La Voile bleue, s’est installé à Rmeileh (on y...