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Actualités - CHRONOLOGIE

DANSE Un spectacle tous les deux ans pour l’École libanaise de ballet La touche de Georgette Gebara demeure reconnaissable entre mille (photos)

Un spectacle tous les deux ans. Pour l’École libanaise de ballet de Georgette Gebara, c’est devenu une tradition. Le week-end dernier, 101 élèves se sont produites, en douze tableaux, à l’amphithéâtre Madart (Aïn Saadé). Chorégraphie, choix de la musique et conception des costumes, le tout était certes signé Georgette Gebara, un cachet – comme d’habitude – bien spécial. Cette touche particulière s’est traduite notamment par la finale du spectacle, quand les 101 danseuses sont arrivées sur scène, devant les arcades de l’amphithéâtre, sous les feux d’artifice, pour libérer des colombes blanches, symbole de paix. La chorégraphe explique à ce sujet qu’un « spectacle devrait porter un message non seulement au public mais aussi aux personnes qui y participent. Et puis dans ce cas de figure, l’important consiste à faire passer le message aux enfants ». Un message de paix qui appelle le monde entier à « sauver tout ce qui reste de beau sur notre planète ». Pour préparer son spectacle, l’ancienne danseuse s’est inspirée de la cosmologie. Un thème, selon elle, qui sied au cadre du spectacle donné en plein air à Aïn Saadé. Et l’on a vu danser sur scène les nuages, le soleil, la lune, la pluie, le vent, les dunes, la marée et bien d’autres éléments. Parmi les jeunes talents, on notera la grâce et l’allure de la petite Rebecca Dahrouge habillée de noir pour personnifier la nuit, les performances de Rita Sabbagh et Nay Mouawad qui ont exécuté un bien difficile pas de deux intitulé « Pierres de l’Oural » ; celle de Maria Semrani en tenue blanche qui a dansé la lune et l’amour, et le solo de Sandra Sabbagh, l’Étoile filante. Costume vieux de 20 ans Quelques heures avant le spectacle, le costume de cette étoile filante s’est abîmé. En larmes, la jeune fille a essayé un autre costume noir à paillettes, vieux de 20 ans, qu’une ancienne élève avait remis à l’École libanaise de ballet la veille. Georgette Gebara, danseuse et chorégraphe, ne s’est jamais lassée de son métier. Pour cette femme fonceuse et ambitieuse, qui a arrêté de se produire sur scène il y a une quinzaine d’années, le plaisir de monter un spectacle est resté le même. Elle s’y met toujours avec le même acharnement, les mêmes exigences, la même passion. Ses danseuses – de 5 à 20 ans – se sont imprégnées d’elle, de sa technique, de ses postures, de son amour pour la danse. Développé, ballonné, grand jeté en tournant, et d’autres pas – bien chers à l’une des plus grandes danseuses de son temps – ont été exécutés sur la scène du Madart le week-end dernier. Évidemment, la touche de Gebara, qui continue de donner des cours dans son école de Zouk Mosbeh et au Centre d’art et de culture à Aïn Saadé, demeure reconnaissable entre mille. Patricia KHODER
Un spectacle tous les deux ans. Pour l’École libanaise de ballet de Georgette Gebara, c’est devenu une tradition. Le week-end dernier, 101 élèves se sont produites, en douze tableaux, à l’amphithéâtre Madart (Aïn Saadé). Chorégraphie, choix de la musique et conception des costumes, le tout était certes signé Georgette Gebara, un cachet – comme d’habitude – bien...