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Actualités - CHRONOLOGIE

Minibus Le rachat en collaboration avec le secteur privé, affirme Siniora

Le ministre des Finances, Fouad Siniora, a assuré que l’interdiction de circuler frappant les minibus diesel s’applique également aux camionnettes privées fonctionnant au mazout qui seront donc rachetées, elles aussi, par l’État. « La loi a paru, à présent nous tentons de recenser les véhicules et de nous rendre compte de leur état. Nous cherchons à mettre au point le mécanisme susceptible de résoudre ce problème et d’assurer le financement nécessaire dans les délais les plus brefs », a-t-il déclaré hier à la presse à l’issue d’une réunion avec le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, au siège de l’archevêché de Beyrouth. « L’unique moyen de financer le rachat des minibus consiste à recourir au secteur privé, car l’État ne peut se transformer en marchand de voitures », a ajouté M. Siniora, affirmant qu’il est encore trop tôt de se prononcer sur un éventuel paiement sous forme de bons du Trésor. Poursuites contre 17 personnes Le procureur général près la cour d’appel de Beyrouth, Joseph Maamari, a engagé hier après-midi des poursuites contre 17 propriétaires de minibus qui avaient été interpellés mercredi dernier dans le centre-ville après s’être livrés à des actes de vandalisme dans le secteur de la rue des Banques, non loin du siège du Parlement. Les propriétaires des vans, rappelle-t-on, avaient organisé depuis le week-end dernier un vaste rassemblement dans le centre-ville pour protester contre la décision du gouvernement d’interdire aux minibus transportant moins de quinze passagers d’utiliser du mazout. Mercredi, la Chambre avait autorisé le gouvernement à racheter ces minibus afin de les écouler sur le marché. Cette décision avait toutefois été jugée insuffisante par les contestataires qui réclament l’interdiction de l’utilisation du mazout par les grands autobus transportant plus de quinze passagers. Les propriétaires des minibus estiment, en effet, qu’ils feront face à une concurrence déloyale si les grands autobus continuent à pouvoir circuler au mazout. À la suite de la décision du Parlement, mercredi, les protestataires se sont rendus coupables d’actes de vandalisme, arrachant des arbres, à la rue des Banques, et brisant les glaces de plusieurs établissements bancaires. Les forces de sécurité étaient alors intervenues, appréhendant plusieurs personnes. Le procureur général près la cour d’appel de Beyrouth a engagé des poursuites contre les vandales pour « atteinte aux biens publics et privés », conformément aux articles 733, 750, 345 et 347 du code pénal.
Le ministre des Finances, Fouad Siniora, a assuré que l’interdiction de circuler frappant les minibus diesel s’applique également aux camionnettes privées fonctionnant au mazout qui seront donc rachetées, elles aussi, par l’État. « La loi a paru, à présent nous tentons de recenser les véhicules et de nous rendre compte de leur état. Nous cherchons à mettre au point le...