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Actualités - CHRONOLOGIE

Le CSP lance l’appel d’offres pour la téléphonie mobile L’éventuel scénario-catastrophe au matin du 1er septembre ?

Les Libanais, entre autres interrogations, se demandent, un peu plus chaque jour, si leurs cellulaires vont continuer à fonctionner au 1er septembre. « Il est très possible que cela cesse. » La réponse d’une source parlementaire, spécialiste dans le domaine et interrogée par L’Orient-Le Jour, tombe comme un couperet. Parce qu’il est désormais « trop tard » pour une adjudication ou pour des enchères. Que rien ne permet de dire que Cellis, notamment, acceptera de continuer, après le 31 août, à gérer le réseau, pour le compte de l’État cette fois. Et que si c’est ce dernier qui prendrait en main le réseau, les problèmes techniques pourraient être pratiquement insurmontables. Cela sans parler ni du risque d’illégalité ni de la probable transformation de ce secteur, une fois devenu public, en véritable tour de Babel, inefficace et corrompue. C’est « l’exception culturelle » libanaise. Sauf qu’entre-temps, bien naïvement et bien pieusement, le Conseil supérieur pour la privatisation met en vente, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 9 août, les deux sociétés de téléphonie mobile. Sur base d’une loi, votée depuis le 30 mai dernier, qualifiée par bon nombre de parlementaires de « bâtarde et d’illogique ». En fin de compte, parce que manquant totalement de clairvoyance et divisés de surcroît, les dirigeants libanais risquent fort de tuer la poule aux œufs d’or. Pour une fois, les citoyens ne seront pas les seuls à payer les pots cassés. L’État aussi. Et ça, ça ne console personne. PAGE 2
Les Libanais, entre autres interrogations, se demandent, un peu plus chaque jour, si leurs cellulaires vont continuer à fonctionner au 1er septembre. « Il est très possible que cela cesse. » La réponse d’une source parlementaire, spécialiste dans le domaine et interrogée par L’Orient-Le Jour, tombe comme un couperet. Parce qu’il est désormais « trop tard » pour une...