La tension demeurait vive hier dans le détroit de Gibraltar autour de l’îlot contesté de Perejil/Leila. Les appels à la conciliation de la communauté internationale n’ont réussi à infléchir ni le Maroc ni l’Espagne, cette dernière envoyant même 75 légionnaires sur le rocher. Pour Madrid, le retrait de ses troupes n’est envisageable que contre la garantie du gouvernement marocain ou du roi que ses soldats n’y reviendront pas. Pour Rabat, le retrait de troupes espagnoles est un préalable à toute reprise des discussions. Selon des sources autorisées, le ministre marocain des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, qui qualifiait mercredi l’assaut espagnol sur l’îlot de « déclaration de guerre », devrait se rendre aujourd’hui à Paris, puis à Bruxelles, pour défendre la cause marocaine. Cette crise aura eu toutefois le mérite de créer un véritable climat d’union sacrée au Maroc, les partis politiques et la presse faisant corps avec les autorités du royaume. PAGE 13
La tension demeurait vive hier dans le détroit de Gibraltar autour de l’îlot contesté de Perejil/Leila. Les appels à la conciliation de la communauté internationale n’ont réussi à infléchir ni le Maroc ni l’Espagne, cette dernière envoyant même 75 légionnaires sur le rocher. Pour Madrid, le retrait de ses troupes n’est envisageable que contre la garantie du...
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