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FESTIVAL DE BEITEDDINE - Simon Shaheen, Hakim et Khaled : un concert marathon Aïcha, Aïcha... mais où étais-tu ? (photos)

Aïcha. Que d’attente les fans de Khaled ont subi en ton nom ! En effet, le célèbre interprète de Aïcha s’était réservé la troisième partie d’un concert exceptionnellement long (4 heures 30 minutes) baptisé Sahara et rythmes arabes, présenté dans le cadre du Festival de Beiteddine. Il s’agissait en fait d’un triple concert, le chanteur de raï ayant succédé sur scène au fameux oudiste et violoniste palestinien, Simon Shaheen, accompagné de sa formation Qantara ainsi qu’à Hakim, le très populaire chanteur égyptien, surnommé le lion d’Égypte. Le même trio qui était en tournée, au cours des mois passés, en Amérique du Nord et au Canada. 20h50 : la soirée commence doucement sur les rythmes orientalo-jazzy et blues de Simon Shaheen et des Qantara. Tout de noir vêtu, entouré de ses musiciens et baignant dans un jeu de lumière qui s’harmonisait parfaitement avec le son, le musicien palestinien a enchaîné les morceaux vifs et rythmés tirés de son album Blue Flame (qui a obtenu 11 nominations aux Grammy ) et les improvisations enlevées. Mixant les genres et les instruments occidentaux et orientaux, Simon Shaheen a marié le violon et la flûte, le oud et la trompette, avec les percussions, la guitare, les tambourins, la contrebasse dans une harmonie, une virtuosité époustouflantes. Trois quarts d’heure de sonorités raffinées et de notes fluides, ondoyantes et prenantes. Déhanchements communicatifs 22h : Changement de registre avec la musique « chaabi» du phénoménal Hakim. C’est un lion d’Égypte, en tee-shirt blanc et veste rouge sur jeans, très drôle et plein d’entrain, qui fait son apparition sur scène. Bouille ronde sympathique, large sourire, déhanchements, contorsions et grimaces, il interpelle la foule entre deux refrains populaires égyptiens, fait chanter les femmes, puis les hommes, demande constamment qu’on l’applaudisse, ce qui ne fait qu’exciter un public déjà plus qu’enthousiaste. Les gens ne tiennent plus en place, se lèvent, tortillent des hanches, du bide et des mains, se rassoient, se lèvent à nouveau tels des ressorts, mus par l’énergie communicative de Hakim. Lequel a tenu la scène, sur ce même rythme trépidant, durant une heure trente minutes. À la fin, le nom de Khaled commence à fuser parmi l’auditoire, de la bouche même des fans les plus enragés de Hakim. Alors, imaginez la tête des autres, ceux qui n’étaient là que pour Khaled et qui désespéraient de le voir débarquer sur scène. Une dernière pause. Il est minuit dix, et le voilà enfin. Khaled en personne. Costume sobre sur chemise blanche ouverte, appuyé sur des béquilles, il s’installe au centre de la scène et entame quelques airs de raï, peu connus. Le public déjà fatigué par plus de trois heures de concert est refroidi par cette entrée en matière. Les gens commencent à quitter... Le roi du raï se lance alors dans un Didi qui réchauffe instantanément l’atmosphère. Puis quelques morceaux bien cadencés, et voilà la fameuse Aïcha tant attendue. Khaled commence la chanson, se tait... et le public enchaîne spontanément, a capella. C’est le bonheur, l’enthousiasme, l’accord parfait entre l’artiste et son auditoire. Et c’est dans la joie que la fameuse Aïcha va clôturer le concert marathon de la saison. Zéna ZALZAL
Aïcha. Que d’attente les fans de Khaled ont subi en ton nom ! En effet, le célèbre interprète de Aïcha s’était réservé la troisième partie d’un concert exceptionnellement long (4 heures 30 minutes) baptisé Sahara et rythmes arabes, présenté dans le cadre du Festival de Beiteddine. Il s’agissait en fait d’un triple concert, le chanteur de raï ayant succédé sur...