Liban-Syrie Entretien Farès-Assad à Damas

Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a été reçu hier à Damas par le président syrien, Bachar el-Assad. Les deux hommes ont évoqué les relations bilatérales et ont procédé à un tour d’horizon des derniers développements au plan régional et « des sujets d’intérêts communs ». Ils ont par ailleurs mis l’accent sur « les constantes libano-syriennes » et sur la nécessité de « renforcer la solidarité arabe, de consacrer l’unité des rangs et de promouvoir l’action commune pour faire face aux défis et aux dangers ». En soirée, M. Farès a regagné Beyrouth. Kabalan à Damas Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, s’est rendu hier à Damas à la tête d’une délégation des tribunaux chériés. Cheikh Kabalan s’est entretenu avec le chef du pouvoir judiciaire en Iran, l’ayatollah Mahmoud Hachémi-Chahroudi, actuellement en visite en Syrie, en présence de l’ambassadeur iranien à Damas, Hussein Cheikh el-Islam. Les deux hommes ont procédé à un tour d’horizon de la situation au Liban et dans les territoires palestiniens. Colloque sur Hafez el-Assad à Chtaura Un colloque sur « La stratégie du président syrien Hafez el-Assad » a été organisé samedi à Chtaura par le responsable de la section de la Békaa-Ouest du parti Baas, le député Kassem Hachem, avec la participation du vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, du ministre de l’Information, Ghazi Aridi, et en présence des députés Élie Skaff, Mohammed Ali Meiss, Fayçal Daoud, Robert Ghanem, l’ancien ministre Ghazi Seifeddine et l’ancien député Ismaïl Succarieh. Dans le cadre de son intervention, M. Aridi a estimé que le président Assad « avait su susciter le respect de ses amis et de ses adversaires et faire échec à plusieurs tentatives de porter atteinte à la Syrie ». De son côté, M. Ferzli a estimé que « l’esprit du président Assad est encore vivace, même si son corps a disparu ». Il a ensuite abordé la question de la souveraineté du Liban dans l’optique stratégique de Hafez el-Assad, estimant que ce dernier avait perçu « le Liban indépendant comme complémentaire d’une alliance stratégique avec la Syrie ». Les pères de l’indépendance du Liban avaient compris cela lorsqu’ils ont mis l’accent sur le rejet du colonialisme, puis sur le lien indéfectible entre la sécurité du Liban et celle de la Syrie, puis sur l’unité des destins entre les deux pays, a-t-il poursuivi. Et de noter que l’équation fondamentale avait toujours été « la reconnaissance ( par la Syrie ) de l’indépendance du Liban contre la protection des arrières de la Syrie (par le Liban ) ». Enfin, M. Hachem a brossé un portrait dithyrambique de l’ancien chef de l’État syrien.