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Actualités - CHRONOLOGIE

FESTIVAL DE BEITEDDINE Concerts mixtes, les lundi 15 et mardi 16 juillet Les nouveaux rythmes arabes avec Khaled, Hakim et Simon Shaheen

Soirées « Sahara et rythmes arabes », lundi 15 et mardi 16 juillet, à Beiteddine, avec Khaled, le roi du raï, Hakim, surnommé le lion d’Égypte, et Simon Shaheen, le fameux oudiste et violoniste palestinien, accompagné de sa formation Qantara. Les trois artistes, qui ont entamé il y a quelques mois une tournée en Amérique et au Canada, vont se produire ensemble le premier soir. Le lendemain sera réservé à Simon Shaheen et son groupe qui présenteront un concert de formes nouvelles de musique orientale, jazz et blues. Khaled n’est plus à présenter. L ’interprète de Didi, la fameuse rengaine qui l’a lancé en 1992, de Aïcha, son premier tube en français (sur des paroles de Jean-Jacques Goldman), qui l’a consacré en 1996, a, depuis, acquis une notoriété internationale. Né à Oran en Algérie en 1960, Khaled Brahim commence très jeune à chanter du raï aux soirées de mariage et dans les cabarets. À 14 ans, un producteur le remarque et lui offre l’opportunité de faire un premier enregistrement : une chanson d’adolescent qui pense aux filles. Ce qui à l’époque, où il était mal vu de nommer des femmes dans une chanson, montre déjà la personnalité audacieuse de Cheb Khaled. Lequel commence d’ailleurs, à partir de là, à mélanger le raï, cette musique traditionnelle chantée par les femmes algériennes, à des sonorités occidentales et électroniques. Adulée par les jeunes, mais prohibée par les radios et télévisions gouvernementales, la nouvelle musique raï de Khaled exprime selon les premiers un avis libre tandis que le régime fondamentaliste qui commence à s’installer dans le pays la considère comme une incitation à la débauche. Au milieu des années quatre-vingt, Khaled quitte l’Algérie, pour échapper au service militaire, et s’installe en France. C’est à partir de là que commencera pour lui la grande aventure du succès. Après Sahra en 1996, Kenza, est le second album baptisé du prénom d’une de ses filles. Il y célèbre le nouveau millénaire, à sa manière, en mixant les instruments traditionnels et les musiques les plus « funk » et les plus modernes. Et en y interprétant – en duo avec Noa – la mélodie planétaire et pacifique de John Lennon, ainsi que son nouveau tube, C’est la nuit, encore une fois signé J-J Goldman. Le lion du « chaabi » Toujours dans le même registre orientalo-populaire et modernisé, la musique de Hakim, la star du pop égyptien, est un mélange de nouveaux rythmes et de sonorités ancestrales. Celui qui a rénové le « chaabi », au début des années quatre-vingt-dix, en introduisant les instruments électroniques aux orchestres traditionnels de flûtes, violons et percussions, est en train de conquérir la scène mondiale avec son album Yaho, au titre phare Esma yalli. Élu meilleur chanteur nord-africain en 2000, ce chanteur, titulaire d’un diplôme en communication, est un artiste modeste, malgré son succès. Et qui n’aime rien tant qu’expérimenter le mélange des genres. Simon Shaheen et les Qantara Enfin, Simon Shaheen, fils du oudiste palestinien Hikmat Shaheen, a commencé à jouer du oud à l’âge de cinq ans et du violon, un an plus tard. Après avoir obtenu un diplôme en musique classique occidentale du conservatoire de Jérusalem, Simon Shaheen s’envole pour New York, pour compléter sa formation à la Manhattan School of Music, avant de rejoindre l’Université de Colombia pour y étudier l’enseignement musical. Dans les annés quatre-vingt, il forme son premier groupe, les Near Eastern Music Ensemble (l’ensemble musical du Proche-Orient). Un orchestre au répertoire inspiré des musiques arabes traditionnelles. Gardien du temple de cette musique des sources, Simon Shaheen la fait découvrir aux écoliers et universitaires, non seulement par les concerts mais également au cours de conférences -démonstrations qu’il donne un peu partout dans les écoles et les établissements universitaires dans son pays et à l’étranger, notemment à Princeton, Harvard et Yale. Son dernier album Blue Flame a reçu 11 nominations aux Grammy Awards, en 2000. Au cours de la soirée des Grammy du millénium, il a accompagné au violon Sting qui interprétait Desert Rose. Depuis six ans environ, Simon Shaheen est à la tête d’une nouvelle formation musicale, Qantara. Une bande de cinq musiciens de différentes nationalités et spécialités, qui font fusionner les notes arabes, jazzy, classiques occidentales ou même latino pour créer une musique qui transcende les genres et les frontières géographiques. Un ensemble qui s’est produit devant des auditoires prestigieux comme ceux de Carnegie Hall, l’Opéra du Caire, etc. Et qu’on aura donc le plaisir de découvrir au cours de ces deux soirées à Beiteddine. *Prix des billets : 120000 LL. , 90000, 75000, 60 000 et 38000LL. Renseignements aux 01/365174 – 365186 et 372666.
Soirées « Sahara et rythmes arabes », lundi 15 et mardi 16 juillet, à Beiteddine, avec Khaled, le roi du raï, Hakim, surnommé le lion d’Égypte, et Simon Shaheen, le fameux oudiste et violoniste palestinien, accompagné de sa formation Qantara. Les trois artistes, qui ont entamé il y a quelques mois une tournée en Amérique et au Canada, vont se produire ensemble le premier...