Développement Précisions du CDR sur la route Daël/Tannourine el-Tahta

Le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) a publié hier une mise au point sur les travaux d’exécution de la route Daël/Bsatine el-Essi/Beit Chléla/Tannourine el-Tahta. Le communiqué du CDR apporte les précisions suivantes : Le projet de route en question est divisé en trois parties distinctes : 1 - De l’intersection de Jebla jusqu’à Bsatine el-Essi : élargissement et réfection de la route. 2 - De Kfarhelda à Beit Chléla : percement d’une nouvelle route pour éviter les virages dangereux. 3 - De Beit Chléla à Tannourine el-Tahta (intersection de Douma) : élargissement et réfection de la route. L’ordre du début d’exécution des travaux de ces trois parties a été donné à l’entrepreneur le 11 mai 2000, le 30 janvier 2001 et le 11 juin 2001, respectivement. Le retard apporté au début des travaux pour les deuxième et troisième parties est dû aux formalités d’expropriation des biens-fonds concernés. Les terrassements sont à 90 % rocheux, d’excellente qualité, et peuvent être utilisés comme tout-venant ou mélangés au bitume destiné à ce projet. C’est pour cette raison que le CDR a soumis une demande aux autorités compétentes pour l’octroi d’une licence de carrière provisoire. Au niveau de la coupure d’eau dont souffre le caza de Batroun, le CDR a apporté les précisions suivantes : 1 - Le lieudit Chakaa est constitué d’un à-pic rocheux d’une hauteur de 50 mètres qui doit être aplani pour permettre l’élargissement de la route. 2 - La conduite d’eau se situe à plus de 200 mètres au-dessous du niveau de la route. 3 - Sur instructions du CDR, l’entrepreneur a protégé autant que possible la canalisation, étant donné l’inaccessibilité des lieux. 4 - Toujours sur demande du CDR, l’entrepreneur maintient une équipe de techniciens capable de procéder aux réparations nécessaires en moins de 48 heures, en cas d’accident. Le CDR, conclut que les travaux seront terminés dans les nouveaux délais impartis (mai 2003) malgré les obstacles administratifs et financiers, et les difficultés géographiques.