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Jisr : La dette est due au règne des milices pendant la guerre

Le ministre de la Justice, Samir Jisr, a imputé hier aux milices la responsabilité de la dette publique dans la mesure où l’État était dans l’incapacité de percevoir les recettes qui devaient lui revenir pendant la guerre. C’est ainsi que les autorités ont été obligées de s’endetter pour continuer à assumer leurs responsabilités administratives. Dans une allocution prononcée à Minieh, lors d’une réunion avec des notabilités de la région, M. Jisr a rappelé les circonstances désastreuses dans lesquelles le chef du gouvernement Rafic Hariri était arrivé au pouvoir la première fois, avec notamment un dollar à 3 000 LL. « À l’époque, M. Hariri s’était surtout employé à consolider la livre », a-t-il dit avant de confirmer la volonté du gouvernement actuel d’aller de l’avant concernant son projet de privatisation. « Nous espérons qu’avant la fin de l’année, nous aurons réalisé des progrès substantiels à ce niveau », a-t-il précisé. Le ministre de la Justice a justifié dans ce cadre la nécessité de recourir à la privatisation de certains secteurs publics. Selon lui, cette opération a deux avantages essentiels : d’abord, le secteur privé offre de meilleures prestations que le secteur public. D’autre part, les fonds recueillis grâce à la privatisation serviront à réduire la dette. À ce sujet, M. Jisr a confirmé la baisse de 10 % prévue au niveau de tous les ministères dans le projet de budget de l’année prochaine, à condition toutefois que cette réduction ne se fasse pas au détriment des services rendus au citoyen. Il a ajouté que le gouvernement de M. Hariri avait également pris des mesures en vue d’augmenter la productivité dans le pays, tout en rappelant que ce même gouvernement est à l’origine de la signature de l’accord d’association avec l’Union européenne et des efforts actuellement déployés pour assurer le succès de Paris II.
Le ministre de la Justice, Samir Jisr, a imputé hier aux milices la responsabilité de la dette publique dans la mesure où l’État était dans l’incapacité de percevoir les recettes qui devaient lui revenir pendant la guerre. C’est ainsi que les autorités ont été obligées de s’endetter pour continuer à assumer leurs responsabilités administratives. Dans une allocution...