Première phase d’un ambitieux projet de modernisation des rues et des canalisations 57 millions du FAD pour le développement de Beyrouth

Un accord de 17 millions de dinars koweïtiens ( environ 57 millions de dollars), a été passé hier entre le CDR, représenté par son président Jamal Itani, et le Fonds arabe de développement (FAD), représenté par son président M. Abdel Latif Youssef Hamad. L’accord porte sur le développement de l’infrastructure de la ville de Beyrouth. Le Premier ministre Rafic Hariri, les ministres des Finances Fouad Sinora et de l’Économie Bassel Fleyhane, ainsi que le conseiller du Premier ministre Fady Fawaz ont assisté à la signature de l’accord. Celui-ci porte sur le développement et l’extension de l’infrastructure de Beyrouth, par la création d’un réseau de canalisations pour l’écoulement des eaux de pluie et la réhabilitation du réseau d’égouts, l’asphaltage et la reconstitution du blocage, la création et la réparation de trottoirs, l’éclairage, la plantation d’arbres, la signalisation, l’organisation de la circulation, le stationnement. Coût global, environ 125 millions de dollars. Le projet est divisé en trois phases, dont la première est couverte à 90 % par le FAD, tandis que les deux autres parties sont financées à hauteur de 46 % par le ce même organisme. Des contacts sont en cours pour assurer le financement complet de la deuxième partie des travaux par la Banque islamique. Les trois phases La première phase du projet se divise en deux parties : 1- Des travaux dans les rues Hamra, Négib Ardati, Monot, Barbour (Grégoire Haddad), Nahr et Ghabé, pour un montant global de 11,5 millions de dollars. Le CDR a déjà donné à l’entrepreneur le feu vert pour le début des travaux. 2- Des travaux dans les rues de Rome, avenue Pierre Gemayel, rues Dunant, Spears, Abdel Kader, Mar Élias, avenue de l’Indépendance, Aïn Mreissé, Saint-Georges, Clemenceau et John Kennedy, pour environ 16 millions de dollars. Cette deuxième partie de la première phase des travaux démarrera dans deux mois. La deuxième phase du projet portera sur les travaux d’infrastructure des canalisations qui se déversent dans le torrent Ghadir (banlieue sud), d’un coût de 33 millions de dollars, entièrement couverts par la Banque islamique. Enfin, la troisième phase du projet se divise en trois parties : 1- Des travaux dans les rues Omar ben el-Khattab, Mazraa, Basta, Ouzaï, Horch Beyrouth (travaux souterrains), Omar Beyhum, Sami el-Solh, de Damas, Habib Pacha Saad, Mohammed el-Hout, Abdel Ghani, Arayssi, Toufic Salem, patriarche Tahan, Saydé, Youssef Saouda, Guatemala, Ahmed Tabbara, Abdallah Yafi, Auguste Bacha, Habib, père Harati : coût estimé, 26 millions de dollars. 2- Des travaux à l’avenue de Paris et dans les rues Ahram, Phoenicia, Bliss, Dodge, Clemenceau, Mina el-Hosn, Ahmed Chaouki, Bahreïn, Kalaa, Émile Eddé, Charles de Gaulle, d’Algérie, Rachid Nakhlé, Medhat Pacha : coût estimé, 15 millions de dollars. 3- Travaux dans les avenues Charles Hélou et Élias Sarkis et dans les rues Gouraud, Mar Mitr, Saint-Louis, Pasteur, Kobeyate, Khatchadourian, Abattoir (Maslakh), Hôpital orthodoxe, Hôpital du Liban, École la Sagesse, Salah Labaki, du Liban, Furn el-Hayeck, Trois Docteurs, Andraos, Sélim Bustros, Ghandour, Saad et Huvelin : coût estimé, 20 millions de dollars. À l’issue de la cérémonie de signature, au Grand Sérail, le Premier ministre a offert dans sa villa de Koraytem un déjeuner en l’honneur du président du FAD, auquel étaient conviés un certain nombre de députés et de ministres, ainsi que le président de la municipalité de Beyrouth, Abdel Menhem Ariss, et le mohafez Yaacoub Sarraf.