Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Aviation Deux vols vers Beyrouth retardés samedi à Roissy

Que s’est-il passé samedi 6 juillet au terminal 2F de l’aéroport Charles-de-Gaulle de Roissy pour que deux des quatre vols conjoints Paris-Beyrouth de la Middle East Airlines et d’Air France arrivent à destination avec un décalage d’un jour, provoquant une grande confusion parmi les passagers et une vive inquiétude parmi les parents et amis qui attendaient les voyageurs ? L’appareil de la MEA au départ samedi à 13h40 a d’abord été immobilisé au sol par une panne du système hydraulique, panne que l’on a voulu réparer sur-le-champ. L’opération s’étant avérée trop compliquée, il a été décidé de faire venir un appareil de Beyrouth qui n’est arrivé qu’en fin de journée. Entre-temps, les passagers avaient été installés dans des hôtels à Roissy même. Le retard de plusieurs heures a été aggravé par le délai nécessaire à la récupération des voyageurs et l’appareil de dépannage ne devait repartir avec ses passagers qu’à deux heures du matin. Pour ce qui est du vol prévu, toujours samedi, à 16h30, il s’agissait d’un Jumbo d’Air France qui, après avoir fait le plein de plusieurs centaines de voyageurs, pour la plupart des Libanais partant en vacances, a été retardé par une simple opération de décompte-contrôle des voyageurs avant le décollage. Là, plusieurs facteurs, dont le manque de personnel suffisant, une grève des préposés à la sécurité des bagages et une certaine fébrilité, qui devait se muer en effervescence, puis en tension, le tout finissant par provoquer un coup de tête du commandant de bord qui aurait refusé de décoller. Selon des témoins, le décompte du nombre de passagers a été effectué plusieurs fois sans jamais aboutir au chiffre concordant avec les documents et bordereaux en possession du responsable au sol, qui a refusé de donner son feu vert au commandant de bord. De plus, les voyageurs, pour la plupart libanais, irrités par ces délais trop longs, ne se sont pas pliés aux demandes du personnel de cabine qui exigeait que chacun reste à sa place pour faciliter le décompte. De délai et protestation, la tension est montée encore de plusieurs crans et une sorte de « mutinerie » a eu lieu provoquant la fureur du commandant de bord français qui devait quitter la cabine laissant les passagers en plan. Finalement, après plusieurs heures de retard, un transfert des passagers à l’hôtel, un retour au lieu de l’embarquement et un nouveau contrôle des bagages et des passagers (ceux-ci devant, cette fois, reconnaître leurs valises alignées sur le tarmac avant de monter à bord), le Boeing 747 est parti dimanche à midi. Enfin, l’appareil de la MEA tombé en panne a pu être réparé et est reparti dimanche avec à son bord une quarantaine de passagers qui n’avaient pas été embarqués sur les vols de la veille (« Denied Boarding ») en raison d’un « surbooking », une pratique que l’on nous dit « courante » à cette période de l’année. Quelles sont les mesures et précautions à prendre pour que des contretemps de ce genre (à part les pannes techniques) ne se répètent plus sur la ligne Paris-Beyrouth ? En raison du week-end et de la période des vacances, aucun responsable d’Air France ou de la MEA n’a répondu à la question et il faudra sans doute attendre les prochains jours pour calmer les appréhensions des uns et satisfaire la curiosité des autres. Il reste qu’outre la fatalité d’une panne technique, dont aucune compagnie d’aviation n’est à l’abri, il devrait être possible d’agir afin que de tels incidents ne se répètent plus.
Que s’est-il passé samedi 6 juillet au terminal 2F de l’aéroport Charles-de-Gaulle de Roissy pour que deux des quatre vols conjoints Paris-Beyrouth de la Middle East Airlines et d’Air France arrivent à destination avec un décalage d’un jour, provoquant une grande confusion parmi les passagers et une vive inquiétude parmi les parents et amis qui attendaient les voyageurs ?...