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Actualités - CHRONOLOGIE

Place de l’étoile - Battle, reçu par Berry, rappelle la position « on ne peut plus claire » à l’égard du Hezbollah Washington satisfait de l’aide de Beyrouth dans la lutte contre el-Qaëda

Au sortir d’une réunion préparatoire avec le président de la Chambre Nabih Berry (une réunion entre ce dernier et une délégation du Congrès US est prévue aujourd’hui), l’ambassadeur américain Vincent Battle a rappelé que son pays continue de redoubler d’efforts pour remédier à la situation « délicate » que traverse, « en ce moment », la région, soulignant que le président US et toute son équipe souhaitent travailler de concert avec les Palestiniens dans le domaine des réformes, qui « permettraient de progresser sur la voie du dialogue politique, la base de toute solution ». Prié par les journalistes de commenter les accusations de confessionnalisme dont a été taxé le congrès maronite de Los Angeles, Vincent Battle a reconnu avoir suivi de très près le sujet et pris note de la « vive polémique » née du communiqué final publié dans la mégapole californienne. « Confessionnaliser un débat est une chose extrêmement dangereuse, et je suis persuadé que ce n’est pas la bonne manière, la manière positive, qui permettrait de faire avancer les choses », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance, pour tout un peuple, de l’engagement national. « Et si nous nous attardons sur le congrès de Los Angeles, ou sur tout autre dossier, nous regardons en premier – et c’est le plus important – la volonté et les positions nationales », a surénchéri le diplomate US. À la question de savoir si ce congrès a été appuyé par l’Administration américaine, il a répondu par la négative. Précisant que c’était une rencontre privée entre les dirigeants maronites à travers le monde et rappelant que la diaspora libanaise, « notamment maronite », était très importante aux États-Unis. Enfin, interrogé sur les révélations du Washington Post faisant état de liens entre le Hezbollah et el-Qaëda, Vincent Battle a commencé par asséner que la position des États-Unis à l’égard du parti intégriste était « on ne peut plus claire ». Rappelant la dernière escale beyrouthine du sous-secrétaire d’État pour le P-O, William Burns, et les déclarations de ce dernier à propos de la poursuite du dialogue positif avec le gouvernement libanais au sujet du Hezbollah. « Vous savez à quel point l’Administration US est préoccupée par le terrorisme et quelle importance elle accorde à tout ce qui se rapporte au réseau d’el-Qaëda, ainsi qu’à tous les rapports de presse ou aux démentis du Hezbollah. Et j’ai déjà dit que nous sommes contents et satisfaits de l’aide importante offerte par le gouvernement libanais dans la lutte contre le réseau d’el-Qaëda », a conclu l’ambassadeur US. La régularisation fiscale Auparavant dans la journée, Nabih Berry s’était réuni avec le ministre des Finances, Fouad Siniora, en compagnie du président et du rapporteur de la commission des Finances et du Budget, les députés Samir Azar et Fayez Ghosn. Au centre de leur entretien : le moyen de reculer la date-butoir de la régularisation fiscale. « 17 000 personnes se sont déjà présentées au ministère des Finances pour régulariser leur situation. Et pour les syndicats et autres associations, il est impossible, dans les conditions actuelles que nous traversons, de payer cette régularisation. Leur souhait est de permettre aux contribuables de profiter de la prolongation de la date butoir du paiement. Voilà ce que nous avons évoqué avec le président Berry : la possibilité de prolonger le délai. Tant que la loi autorise l’étude de cette prolongation, je ferai en sorte que ce sujet soit débattu au prochain Conseil des ministres et que l’on obtienne l’accord. Dans ce cas, nous pourrons commencer à établir des relations plus saines entre l’État, représenté par le ministère des Finances, et les contribuables », a estimé Fouad Siniora. Remerciant au passage tous ceux qui avaient participé à l’élaboration de la loi et à l’aplanissement des obstacles dont elle a eu à pâtir. Le ministre des Finances n’a pas voulu préciser la durée de l’éventuelle prolongation, affirmant que la décision finale relevait du Conseil des ministres. Un mois ? Trois mois ? Fouad Siniora s’est contenté de dire que le gouvernement prendra l’avis du Conseil d’État. Et sur la volonté de la commission de l’Administration et de la Justice de réduire le montant de la régularisation fiscale, Fouad Siniora a répondu qu’il était « trop tard » et que toutes les parties avaient été concernées par la mise sur pied de la loi sur la régularisation fiscale. Enfin, en ce qui concerne Paris II, il a applaudi la nomination de Michel Camdessus, l’ancien président du FMI, pour la préparation de cette deuxième réunion des donateurs. « C’est une preuve que la communauté internationale souhaite effectivement aider le Liban », a estimé Fouad Siniora. Affirmant que les mesures de privatisation et de titrisation étaient le bon moyen pour commencer à résoudre le problème financier du Liban. Autres visiteurs, enfin, du n° 2 de l’État : le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, ainsi que le député du Liban-Nord, Jean Obeid.
Au sortir d’une réunion préparatoire avec le président de la Chambre Nabih Berry (une réunion entre ce dernier et une délégation du Congrès US est prévue aujourd’hui), l’ambassadeur américain Vincent Battle a rappelé que son pays continue de redoubler d’efforts pour remédier à la situation « délicate » que traverse, « en ce moment », la région, soulignant que...