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Actualités - CHRONOLOGIE

BEYROUTH-N’DJAMENA - Le Premier ministre reçu par Idriss Déby ainsi que par son homologue tchadien Hariri : Le Liban pourrait être un trait d’union entre les pays arabes et le Tchad

Le Premier ministre Rafic Hariri est arrivé hier à 14h30 heure de Beyrouth à l’aéroport de N’Djamena, en provenance de Paris, pour une visite officielle de quelques heures au Tchad. Une visite au cours de laquelle le n° 3 de l’État s’est entretenu avec le président tchadien Idriss Déby avec son homologue tchadien Haroun Kabady, ainsi qu’avec un grand nombre de responsables africains. Au centre des discussions : les relations bilatérales ainsi que les moyens de les renforcer et de les développer. Dès son arrivée sur le tarmac de l’aéroport de N’Djamena, le Premier ministre a été accueilli par deux bouquets de fleurs que lui ont remis deux fillettes tchadiennes ainsi que par Haroun Kadari, par plusieurs membres de son gouvernement par un bon nombre d’ambassadeurs arabes accrédités à N’Djamena et par plusieurs Libanais installés au Tchad. Un pays africain, rappelons-le, qui connaît l’un des booms pétroliers les plus importants du Continent noir. Le premier entretien, préparatoire celui-là, a eu lieu au siège de la présidence du Conseil tchadien entre Rafic Hariri et Haroun Kadari. Tous les niveaux de redynamisation des relations entre Beyrouth et N’Djamena ont été évoqués. Ensuite, le Premier ministre s’est rendu au palais présidentiel, où il a été reçu par le n°1 tchadien, Idriss Déby. L’entretien entre les deux hommes s’est déroulé en présence du chef du gouvernement tchadien et du conseiller de Rafic Hariri pour les affaires européennes, Basile Yared. Idriss Déby a ensuite donné un déjeuner en l’honneur de Rafic Hariri. Le Premier ministre avait évoqué, dès son arrivée à l’aéroport, les relations « historiquement fortes » entre les deux pays. « Mais à cause des événements qu’a connus le Tchad, à cause des événements qui ont secoué le Liban, les relations bilatérales ont fini par se résumer aux quelques Libanais présents ici et à nos frères tchadiens installés au Liban », a déclaré Rafic Hariri. « Nous avons la chance aujourd’hui de développer nos relations, parce que nos deux pays partagent beaucoup de points communs. Des atomes crochus grâce auxquels nous pourrions nous soutenir l’un l’autre à plusieurs niveaux. Le Liban pourrait être le trait d’union entre les pays arabes et le Tchad. Il pourrait permettre au Tchad de renforcer ses liens non seulement avec le Liban, mais avec l’ensemble des pays arabes. Les Libanais et les Arabes sont attachés au renforcement de leurs liens avec les pays africains et le Tchad est un pays africain respecté dans le monde arabe comme au Liban », a-t-il ajouté. Interrogé par les journalistes présents sur le rôle que pourrait jouer la diaspora libanaise au Tchad, notamment dans le développement des relations bilatérales, Rafic Hariri a d’abord reconnu que les Libanais présents étaient pour l’instant en nombre limité. « Ils étaient dans le passé bien plus nombreux, et il est possible que cette visite contribue à changer cet état de fait. Qu’elle permette l’augmentation des échanges commerciaux et économiques, ainsi que celui des investissements entre le Tchad et le Liban. Nous pouvons prendre des mesures et franchir des étapes dans ce sens-là, et voilà ce qui pourrait encourager les Libanais à venir investir au Tchad et à travailler de concert avec les Tchadiens », a conclu le Premier ministre. Qui a quitté en début de soirée N’Djamena en direction de Beyrouth.
Le Premier ministre Rafic Hariri est arrivé hier à 14h30 heure de Beyrouth à l’aéroport de N’Djamena, en provenance de Paris, pour une visite officielle de quelques heures au Tchad. Une visite au cours de laquelle le n° 3 de l’État s’est entretenu avec le président tchadien Idriss Déby avec son homologue tchadien Haroun Kabady, ainsi qu’avec un grand nombre de...