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Actualités - CHRONOLOGIE

Bkerké - Chéhab reproche au pouvoir de nourrir l’extrémisme de l’opposition L’État invité à dialoguer avec ceux « qu’il persiste à ignorer »

«Une partie de la diaspora libanaise est en état d’hostilité avec l’État et attend d’être réconciliée avec lui », a expliqué hier l’émir Harès Chéhab, à son retour de Los Angeles, où il a participé au congrès de l’Union maronite mondiale (UMM). Reçu en audience par le patriarche maronite, le président de la Ligue maronite a demandé à l’État de se montrer ouvert au dialogue et répété, à la suite du chef de l’Église maronite, que les résolutions prises par l’UMM à l’issue de son congrès « ont été chargées de plus de significations qu’elles n’en ont ». Qu’elles ne diffèrent en rien, sur le fond, de ce que dit l’Assemblée des évêques maronites. « Une grande partie des congressistes fait partie de cette catégorie de Libanais qui a été forcée de quitter le pays, en raison des incidents, et que l’État de Taëf a traitée comme une catégorie vaincue », a précisé M. Chéhab, pour expliquer le ton radical des résolutions prises. « Son ressentiment ne se comprend que trop. Elle a, en vain, attendu un geste de l’État. Ce geste n’est jamais venu et elle s’est intallée dans un état d’aliénation, voire d’hostilité, avec l’État, qui doit prendre fin. Le Liban a besoin de toutes les énergies disponibles. L’État a le devoir de renouer avec tous les Libanais, en corrigeant cette politique erronée qu’il suit depuis des années, et en réalisant une réconciliation qui ne s’est pas produite, et en substituant la paix civile à ces procès et contentieux qui ne visent qu’une seule fraction de Libanais ». Certaines des réactions qui ont suivies les résolutions de l’UMM « encouragent l’extrémisme » de l’autre bord, a encore affirmé le président de la Ligue maronite, « mais cet extrémisme est dû, exclusivement, au fait que l’État continue d’ignorer l’existence d’une catégorie de Libanais et s’obstine à refuser de dialoguer avec elle ». Par ailleurs, le chef de l’Église maronite a reçu hier l’ancien député Edmond Rizk, qui lui a remis la première copie d’une traduction arabe d’un ouvrage de sciences politiques écrit par son fils, Bahjat Rizk.
«Une partie de la diaspora libanaise est en état d’hostilité avec l’État et attend d’être réconciliée avec lui », a expliqué hier l’émir Harès Chéhab, à son retour de Los Angeles, où il a participé au congrès de l’Union maronite mondiale (UMM). Reçu en audience par le patriarche maronite, le président de la Ligue maronite a demandé à l’État de se...