Mondial 2002 : l’apothéose et la « penta » pour les Auriverde(photo)

Oubliée, l’élimination dès le premier tour de la France, et même celle de l’Argentine. Oubliée aussi, l’espace de quelques instants, l’émergence d’équipes hier encore bien modestes : Sénégal, Corée du Sud, États-Unis, Turquie. Le parcours somme toute régulier de pays comme l’Angleterre, pour ne citer que les gars à Beckham. Depuis hier, on en a la certitude: le meilleur football au monde n’ appartient pas au Vieux continent. Il est essentiellement, et pour quelque temps encore, brésilien. Au stade de Yokohama, les Auriverde ont offert à des milliards de téléspectateurs un aperçu de ce que peut être un sport quand il est élevé au rang d’art. Et se sont offert par la même occasion leur « penta » (5e Coupe du monde), tandis que les Allemands encaissaient leur quatrième défaite en finale de Mondial. Les onze de la Seleçao pouvaient brandir fièrement un trophée amplement mérité, après s’être agenouillés pour une prière sur la pelouse. (Téléphoto Reuters) Pages 13, 14 et 15