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Actualités - CHRONOLOGIE

Hôtel L’issue Ouest du « Saint-Georges » murée

Le Saint-Georges n’en finit pas de subir désagréments et vexations, qu’il présente comme venant tant de la part de la société Solidere que de l’État libanais lui-même. Au cours d’une conférence de presse, Fady Khoury, propriétaire de l’établissement, a dénoncé avec virulence, hier, la pression exercée sur lui par la société Solidere et par l’État. « Nous sommes emmurés, accuse-t-il. L’accès du chantier du Saint-Georges est totalement bouché. En effet, ces dernières 48 heures, c’est la sortie Ouest du complexe qui a été littéralement bloquée par un mur attenant à la jetée partant de l’ancien Bain français et débouchant dans la baie du Saint-Georges. Cette jetée appartient à l’État et ce mur a été construit de nuit, illégalement, de même que les installations, contrairement à une décision prise en 1999 par le procureur général », souligne-t-il. Et M. Khoury de dénoncer l’atteinte portée impunément par la société Solidere aux biens publics et maritimes, appelant le président de la République, le général Émile Lahoud, le patriarche Sfeir, le rassemblement de Kornet Chahwane ainsi que les différentes ONG à se solidariser, afin de sauver ce complexe, « qui fait partie de l’histoire du Liban et qui en est à la fois témoin et martyr ». Par ailleurs, Fady Khoury dénonce ce qu’il qualifie de « menaces » dont il fait régulièrement l’objet de la part de Solidere, souvent voilées « d’encouragements apparents ». « Depuis l’année 1993, j’ai investi 35 millions de dollars dans le Saint-Georges et je tente en vain de restaurer l’hôtel, je bien que n’ayant toujours pas obtenu l’autorisation nécessaire pour cela, malgré mes nombreuses demandes. Aujourd’hui, mon projet est arrêté, après que Solidere ait détruit, l’année passée, les pontons et les accès à la mer, malgré le décret qui en autorisait l’exploitation », regrette-t-il, ajoutant qu’on le pousse à se désister de ses droits sur le front de mer, avant de lui donner la permission de restaurer l’hôtel. « Je suis l’ayant-droit principal sur la baie du Saint-Georges, dit-il, et je me retrouve quasiment enfermé, et de manière illégale, entre la jetée d’une part et la marina d’autre part. » La justice s’est saisie de l’affaire. Les procès sont en cours. Malgré sa quasi-certitude d’avoir gain de cause, Fady Khoury fait appel à la solidarité de tous pour sauver le Saint-Georges. A.-M. H.
Le Saint-Georges n’en finit pas de subir désagréments et vexations, qu’il présente comme venant tant de la part de la société Solidere que de l’État libanais lui-même. Au cours d’une conférence de presse, Fady Khoury, propriétaire de l’établissement, a dénoncé avec virulence, hier, la pression exercée sur lui par la société Solidere et par l’État. « Nous...