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Actualités - CHRONOLOGIE

Coopération - Le chef de l’État a clôturé hier sa visite en République tchèque Bilan positif pour Lahoud à Prague(photo)

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a regagné hier Beyrouth au terme d’une visite officielle en République tchèque, deuxième et dernière étape d’une tournée européenne qui l’a également conduit en Slovaquie. C’est un bilan positif que le président Lahoud a dressé de ses entretiens à Prague, où son homologue tchèque, Vaclav Havel, a notamment assuré le Liban de son appui à une paix régionale fondée sur les résolutions internationales et à un retour de tous les réfugiés palestiniens dans leur pays. Bien qu’elles aient porté sur des questions liées aux échanges économiques, mises en relief par le président tchèque, les discussions de MM. Lahoud et Havel ont été essentiellement axées sur le dossier régional. Tout comme en Slovaquie. C’est ce que le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, a assuré à la presse, sur le chemin du retour à Beyrouth. M. Hammoud faisait partie de la délégation officielle qui accompagnait le président de la République et qui comprenait également le vice-président du Conseil, Issam Farès, les présidents de l’Ordre de la presse, Mohammed Baalbacki, et du syndicat des rédacteurs, Melhem Karam, ainsi que Mme Andrée Lahoud. En sa qualité de président en exercice du sommet arabe, le chef de l’État a exposé à M. Havel la position des Arabes, et plus particulièrement du Liban, par rapport au conflit avec Israël et c’est là le principal objectif de sa tournée, selon M. Hammoud, « parce que nous avons une cause que certains comprennent et d’autres pas ». « Le président pense que si un contact avec un État déterminé peut s’avérer utile, il ne faut pas hésiter à l’entreprendre, que cet État soit puissant ou pas », a ajouté le ministre qui a conféré, par ses propos, un caractère diplomatique à la visite du général Lahoud en République tchèque. À la presse, le président n’a pas caché sa satisfaction quant aux résultats de ses entretiens à Prague, rappelant qu’il a longuement exposé à son hôte les résultats du sommet arabe de Beyrouth, en mettant plus particulièrement l’accent sur l’importance de l’initiative arabe pour l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen-Orient. « J’étais heureux de constater que le point de vue tchèque concordait avec la position du Liban, pour qui le recours à la force ne peut pas favoriser les solutions et qui juge qu’il est temps de revenir à la table des négociations, sur base des principes de la conférence de Madrid. » Celle-ci avait donné le coup d’envoi du processus de paix, a déclaré le général Lahoud à la presse. Consolider les relations d’amitié Il s’est prononcé encore une fois en faveur de la tenue d’une conférence internationale, « à laquelle toutes les parties au conflit israélo-arabe prendront part, pour œuvrer à la mise en application des résolutions internationales sur lesquelles l’initiative arabe de paix se fonde ». Le président a en outre indiqué qu’il s’est entendu avec son homologue tchèque sur la nécessité de « consolider les relations d’amitié entre Beyrouth et Prague à travers la mise en œuvre des accords de coopération bilatérale, notamment dans le domaine commercial ». Il a rappelé qu’il a décidé avec M. Havel de « dynamiser l’action de la commission conjointe chargée d’assurer le suivi de ces accords, surtout que le Liban est considéré comme l’un des principaux partenaires arabes de la République tchèque ». Le chef de l’État a été salué à son départ par plusieurs officiels tchèques ainsi que par les responsables de l’ambassade du Liban à Prague. Il devait adresser au président Vaclav, à partir de l’avion, un télégramme dans lequel il l’a notamment remercié pour son hospitalité. La veille, jeudi, M. Havel avait donné un dîner en l’honneur de son homologue libanais et de la délégation qui l’accompagne. Dans un discours qu’il a prononcé pour l’occasion, il s’est dit persuadé d’un prochain accroissement des échanges économiques entre le Liban et la République tchèque. « Nos deux pays, a-t-il enchaîné, sont petits, il est vrai, mais je pense que nous pouvons, grâce à notre expérience historique, contribuer au règlement des problèmes auxquels la communauté internationale est confrontée. » Le président tchèque s’est félicité de ce que le Liban « joue un rôle actif pour résoudre le conflit au Moyen-Orient », avant de souligner l’importance d’une paix dans cette partie du monde « à même d’instaurer la stabilité dans l’ensemble de la région ». Selon lui, l’initiative arabe de paix « constitue un pas important dans cette direction ». Le chef de l’État devait répondre en se félicitant du soutien de Prague au Liban, « au droit des peuples arabes à récupérer leurs terres occupées et au droit des réfugiés palestiniens à rentrer chez eux ». Avant le dîner, le président Lahoud avait reçu les représentants de la colonie libanaise à Prague devant qui il avait affirmé l’importance de l’unité nationale.
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a regagné hier Beyrouth au terme d’une visite officielle en République tchèque, deuxième et dernière étape d’une tournée européenne qui l’a également conduit en Slovaquie. C’est un bilan positif que le président Lahoud a dressé de ses entretiens à Prague, où son homologue tchèque, Vaclav Havel, a notamment assuré...