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Actualités - OPINION

Bush du coche

Il est touchant de constater le degré de naïveté dont peut faire preuve George Dobelyou, dès qu’il s’agit de mouiller son neurone unique dans le clafoutis du monde arabe. Et vas-y que je te mette de la démocratie par-ci, et que je te saupoudre de la liberté par-là, et un jour je t’engage à biffer la corruption, et un autre à mitonner des institutions… Croit traiter avec des martiens du XXVe siècle, le décérébré texan. Feint d’oublier sans doute que chez les Arabes, la dictature est une maladie sexuellement transmissible. Trop facile d’exiger du vieux Yasser de débarrasser le plancher. Encore faut-il que parmi les margoulins qui l’entourent, y en ait un qui ose un jour avoir un soupçon d’idée de penser se poser en rival. L’Ancêtre aurait vite fait de le réduire en hachis de keffieh. Et puis, y a cette constante culturelle, quasi génétique chez les chefs d’État du Proche-Orient : plutôt crever que de partir ! Et le premier qui leur parle de mandat limite aura une mandale illimitée. D’ailleurs, suffit de regarder le landernau régional pour voir combien le marché des anciens présidents arabes a tari. Plus de vétérans. Râpé, fini, nada ! Sont tous morts, qui décrépi, ratatiné et racorni en prison, qui assassiné pendant qu’il plastronnait devant des niaiseux qui battent des mains. Quant à ceux qui sont encore en exercice, je peux t’assurer qu’ils entendent le rester jusqu’au lâcher final de dentier. Même le nôtre, tiens, ne rêve que de rempiler. Certes, les Arabes, Palestiniens en tête, doivent choisir eux-mêmes leurs dirigeants. Mais que peut-on s’ils les choisissent comme ça ? Sera bien attrapé, George Double-Vé, le jour où, pendant que le gros baril d’Ariel aura été balayé par l’alternance, Pépé Bou Ammar, ses copains et ses coquins lui referont le coup des 99,3 %. À se demander ce qu’il a bien pu apprendre sur les bancs de l’école, W. Junior. Parce que si certains boivent de la fontaine de la connaissance, lui ne fait que s’y gargariser. Gaby NASR
Il est touchant de constater le degré de naïveté dont peut faire preuve George Dobelyou, dès qu’il s’agit de mouiller son neurone unique dans le clafoutis du monde arabe. Et vas-y que je te mette de la démocratie par-ci, et que je te saupoudre de la liberté par-là, et un jour je t’engage à biffer la corruption, et un autre à mitonner des institutions… Croit...