Commémoration Messe de requiem pour Ramzi Irani

Une messe de requiem a été célébrée hier pour l’ingénieur Ramzi Irani, l’ancien responsable du courant des Forces libanaises à l’Université libanaise, enlevé et assassiné dans des circonstances obscures , au début du mois. Prenant la parole à cette occasion, le député Boutros Harb a relevé la contradiction qu’il y a à vivre dans un État dont les dépenses consacrées aux services de sécurité, financés en partie par les citoyens, sont à l’origine d’un énorme déficit budgétaire, et le peu d’efficacité de ces services, qui demeurent impuissants à identifier les assassins du responsable estudiantin. Et M. Harb d’ajouter : « Ne vaut-il pas mieux que ces services contrôlent les organisations du crime (...) plutôt que de dépenser leur énergie pour l’arrestation de nos jeunes, forcés de signer des déclarations futiles où ils s’engagent à ne plus se mêler de politique ; plutôt que d’espionner les politiciens, en particulier les opposants, de les intimider et de propager des rumeurs mensongères à leur égard, de mettre leurs téléphones sur écoute et de les sermonner par des communiqués insipides (...) dans l’assurance qu’ils jouissent d’une protection qui leur épargne d’avoir à rendre compte de leurs agissements ? »