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Actualités - CHRONOLOGIE

Mazout - Les députés haririens de Beyrouth condamnent les manifestations Les chauffeurs reviendront sur l’augmentation de leurs tarifs s’ils obtiennent l’essence « au prix de revient »

Abdel-Amir Najdé, le président de l’un des deux syndicats de chauffeurs de taxi-service, a annoncé hier que les chauffeurs étaient prêts à renoncer à l’augmentation du prix de la course « à condition qu’ils puissent bénéficier de l’essence au prix de revient ». Il a d’ailleurs appelé toutes les forces politiques et sociales à se réunir dans le cadre d’un congrès national pour tenter de faire face à la situation socio-économique. Abdel-Amir Najdé a tenu hier une conférence de presse en préambule de laquelle il a posé deux questions : « A-t-on résolu le problème lié à l’environnement ? Et que va faire le pouvoir de ces dizaines de milliers de familles menacées aujourd’hui par la faim et la mendicité ? » Et donné la réponse : « Le problème écologique n’a pas été réglé. Et ce ne sont pas les chauffeurs qui en sont responsables. Les sources de pollution sont ailleurs, à commencer par les 200 000 véhicules civils qui continuent de rouler au mazout... Plus les véhicules militaires, les générateurs, les usines, ainsi que la très mauvaise qualité du mazout importé par le ministère du Pétrole », a accusé le syndicaliste. Quant aux députés haririens de Beyrouth, ils ont tous rendu hommage à l’insistance du président de la Chambre, Nabih Berry, en ce qui concerne l’application de la loi 341. Celle qui interdit désormais la circulation des véhicules et des vans roulant au mazout. Ils ont également condamné les manifestations des chauffeurs, y voyant « une volonté suspecte de la part de certaines parties de viser l’État des institutions et l’État de droit, ainsi que le système parlementaire ». Nabil de Freige, Walid Eido, Serge TerSarkissian, Bassem Yammout, Hagop Kassarjian, Ghounwa Jalloul, Adnane Arakji, Jean Oghassepian, Ghattas Khoury, Atef Majdalani et Nasser Kandil ont par ailleurs clairement refusé « l’utilisation des voitures roulant au mazout comme paravent servant à protéger les intérêts de certaines parties concernées », appelant à ce que ce dossier ne soit plus prétexte à quelque tiraillement politique que ce soit.
Abdel-Amir Najdé, le président de l’un des deux syndicats de chauffeurs de taxi-service, a annoncé hier que les chauffeurs étaient prêts à renoncer à l’augmentation du prix de la course « à condition qu’ils puissent bénéficier de l’essence au prix de revient ». Il a d’ailleurs appelé toutes les forces politiques et sociales à se réunir dans le cadre d’un...