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Actualités - CHRONOLOGIE

PRÉSIDENCE - Le chef de l’État a estimé qu’il était « encore possible de corriger les erreurs » Lahoud : Il faut faire vite, notre marge de manœuvre « commence à se réduire »

Une nouvelle fois, le chef de l’État, Émile Lahoud, a rappelé hier à quel point l’unité nationale et la solidarité étaient fondamentales si l’on voulait arriver à régler la crise économique dans laquelle se débat le pays. Estimant toutefois qu’il était important de ne plus perdre de temps : « Notre marge de manœuvre commence à se réduire », a-t-il souligné. Devant les membres du Conseil élu du syndicat des experts-comptables diplômés, le général Lahoud a estimé que la situation économique actuelle nécessite un traitement radical, qui « serait le résultat d’une vision générale », qui « reposerait sur des solutions et des mesures claires », et qui « impliquerait l’ensemble des services privé et public ». Et pour veiller à l’exécution et à la bonne marche de ce traitement, il doit y avoir, selon le locataire de Baabda, « un État fort, qui appliquerait les lois sans exception, et qui ferait primer, uniquement, l’intérêt public ». Et après avoir rappelé l’importance du travail effectué par les experts-comptables, le chef de l’État a déclaré que bon nombre d’institutions et d’administrations officielles avaient besoin, s’agissant de leur situation financière, d’un contrôle plus précis, plus minutieux. Sauf que, « les décisions prises n’ayant pas été appliquées », les réformes administratives et financières « n’ont pas eu lieu ». Et que cela « handicapait » lourdement le Trésor public. Voilà pourquoi le chef de l’État a insisté sur la nécessaire transparence en ce qui concerne l’argent public. « Il est encore possible, si tout le monde coopère de concert, de corriger les erreurs. De la même façon que nous avions libéré le Liban-Sud, nous pouvons faire face, unis et solidaires, à la crise économique », a-t-il indiqué. Mettant l’accent sur le fait que les solutions à cette crise-là doivent être trouvées très vite : « Notre marge de manœuvre commence à se réduire », a averti le chef de l’État. Toujours sur le plan économique, le général Lahoud s’est entretenu avec le président de la fédération des Chambres de commerce et d’industrie, Adnane Kassar. Qui lui a remis une feuille de travail comprenant des propositions « applicables immédiatement », et ce, pour pouvoir régler la crise économique. Des propositions faites par les instances économiques libanaises « soucieuses de remplir leur devoir et de participer à la recherche de solutions ». Adnane Kassar a assuré le chef de l’État que ces instances économiques « sont entièrement disponibles » pour seconder le secteur public, et mettre sur pied un programme global, applicable à court comme à long terme. Le n° 1 de l’État a également reçu le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury, avec lequel il a évoqué le déroulement de l’application des décisions approuvées par cette instance. Ainsi que la coopération entre les différents ministères et autres administrations officielles. Il a également reçu l’ambassadrice de la République tchèque, Éva Filipi, en préparation à la visite à Prague que va effectuer la semaine prochaine le général Lahoud. C’était ensuite au tour du commandant en chef de l’armée, Michel Sleimane, de conférer avec le président de la République. Qui a enfin reçu l’évêque maronite du Brésil, Mgr Youssef Mahfouz, avec qui il a évoqué les affaires de la diaspora libanaise au Brésil, ainsi que les relations bilatérales et le rôle joué, dans le développement de celles-ci, par les ressortissants brésiliens d’origine libanaise.
Une nouvelle fois, le chef de l’État, Émile Lahoud, a rappelé hier à quel point l’unité nationale et la solidarité étaient fondamentales si l’on voulait arriver à régler la crise économique dans laquelle se débat le pays. Estimant toutefois qu’il était important de ne plus perdre de temps : « Notre marge de manœuvre commence à se réduire », a-t-il souligné....