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Actualités - CHRONOLOGIE

Cherie Blair : Les jeunes Palestiniens sont désespérés

L’épouse du Premier ministre britannique, Cherie Blair, a failli mardi provoquer une crise diplomatique avec Israël en déclarant que les jeunes Palestiniens « avaient l’impression de n’avoir plus d’autre espoir que de se faire sauter », obligeant Tony Blair à s’en expliquer. Mme Blair s’est déclarée ensuite, par la voix de sa porte-parole, « évidemment désolée si l’interprétation faite de ses propos avait pu offenser ». « Elle n’en avait aucune intention, et il va sans dire qu’elle condamne dans les termes les plus forts, comme toute personne sensée, l’atrocité de ce (mardi) matin », a ajouté la porte-parole, en référence à l’attentat qui a tué le même jour 18 civils israéliens dans un bus à Jérusalem. Cherie Blair avait déclaré quelques heures plus tôt à Londres que « tant que les jeunes (Palestiniens) auront l’impression de n’avoir plus d’autre espoir que de se faire sauter, aucun progrès ne sera possible ». Ces propos ont suscité une réaction de l’ambassade israélienne, qui a « regretté toute déclaration publique qui pourrait être interprétée comme exprimant de la compréhension pour le terrorisme palestinien ». Cherie Blair s’exprimait devant l’association caritative Aide médicale pour les Palestiniens (Medical Aid for Palestinians) aux côtés de la reine Rania de Jordanie. L’ambassade d’Israël a souligné que les propos de Mme Blair étaient d’autant plus regrettables qu’ils avaient lieu « le jour où 18 Israéliens innocents ont péri dans un attentat à la bombe du Hamas ». L’ambassade a ajouté « qu’aucune revendication politique ni aucune circonstance ne pouvaient justifier de prendre volontairement pour cible des civils en vue d’un gain politique ». Les propos de Mme Blair avaient été immédiatement dénoncés par le responsable des Affaires étrangères au sein de l’opposition conservatrice, Michael Ancram, qui les avait qualifiés de « particulièrement malheureux » et « insultants pour les familles des victimes ». L’écart de sa femme a contraint le Premier ministre britannique lui-même à tenter de l’expliquer au cours d’une conférence de presse, à l’issue d’un entretien avec son homologue espagnol José Maria Aznar. « Le terrorisme n’offre rien pour l’avenir, aucune issue à cette crise, a estimé le Premier ministre. Mais il est vrai, bien entendu, que nous devons nous assurer qu’il y a de l’espoir pour l’avenir et cet espoir réside dans un processus de paix en lieu et place des extrémistes, des terroristes et des kamikazes ». « Et je suis sûr que c’est ce que Cherie voulait dire, comme tout ceux qui suivent ce problème le savent », a conclu M. Blair.
L’épouse du Premier ministre britannique, Cherie Blair, a failli mardi provoquer une crise diplomatique avec Israël en déclarant que les jeunes Palestiniens « avaient l’impression de n’avoir plus d’autre espoir que de se faire sauter », obligeant Tony Blair à s’en expliquer. Mme Blair s’est déclarée ensuite, par la voix de sa porte-parole, « évidemment désolée si...