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Actualités - CHRONOLOGIE

Coopération - Le Premier ministre est arrivé hier soir en G-B La privatisation et le dossier du P-O au centre des entretiens de Hariri à Londres

Le Premier ministre Rafic Hariri est arrivé hier soir à Londres pour une visite officielle de trois jours (la quatrième effectuée par le chef du gouvernement en Grande-Bretagne). La délégation accompagnant M. Hariri comprend, notamment, le ministre des Finances, Fouad Siniora, le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, le secrétaire général du Conseil supérieur de la privatisation, Ghazi Youssef, ainsi que l’ambassadeur du Liban en G-B, Jihad Mortada. Le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, se joindra à la délégation après avoir signé, aujourd’hui, lundi, au Luxembourg, l’accord d’association euro-méditerranéen entre le Liban et l’Union européenne. Le Premier ministre devrait rencontrer son homologue britannique Tony Blair dans les vingt-quatre heures. La réunion sera axée sans nul doute sur la conjoncture au Proche-Orient ainsi que sur les efforts déployés par les instances internationales en vue de relancer le processus de négociation entre Israël et les pays arabes. La présence de M. Ghazi Youssef au sein de la délégation libanaise laisse supposer que le dossier de la privatisation de certains services publics sera largement évoqué lors des entretiens de M. Hariri à Londres. La participation d’entreprises britanniques à ces privatisations sera plus particulièrement discutée, la partie libanaise souhaitant drainer des investissements britanniques sur le marché local. Dans ce cadre, le chef du gouvernement recevra les représentants de différentes institutions financières et bancaires basées à Londres. Notons qu’avant son départ pour Londres, M. Hariri avait présidé samedi une réunion du Conseil supérieur de la privatisation, en présence du ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, et des représentants de la banque britannique HSBC, chargée de préparer le cahier des charges relatif à l’appel d’offres international qui sera lancé sous peu en vue de la privatisation de la téléphonie mobile. Vendredi soir, le Conseil de la privatisation avait également tenu une réunion, sous la présidence de M. Hariri, consacrée à la téléphonie mobile. Pour l’heure, aucune indication n’a filtré au sujet du résultat de la mission de HSBC ou d’une éventuelle contribution britannique à l’exploitation et à la gestion de la téléphonie mobile ou d’autres services publics. Quant au second volet des entretiens officiels libano-britanniques (le dossier du Proche-Orient), il sera axé principalement sur le projet de conférence internationale que les États-Unis, la Russie, l’Union européenne et les Nations unies tentent, conjointement, d’organiser cet été afin de donner un nouveau souffle au processus de paix entre l’État hébreu, d’une part, et l’Autorité autonome palestinienne et les pays arabes, d’autre part. Les discussions qu’aura le chef du gouvernement à ce propos avec les dirigeants britanniques seront d’autant plus importantes qu’elles coïncideront avec le discours que doit prononcer demain, mardi, le président George Bush qui définira à cette occasion sa vision concernant le projet de création d’un État palestinien.
Le Premier ministre Rafic Hariri est arrivé hier soir à Londres pour une visite officielle de trois jours (la quatrième effectuée par le chef du gouvernement en Grande-Bretagne). La délégation accompagnant M. Hariri comprend, notamment, le ministre des Finances, Fouad Siniora, le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, le secrétaire général du Conseil supérieur de la...