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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-UE - Délégation de la BEI chez Lahoud et Hariri Le Sérail souligne l’importance de l’octroi de visas à l’AIB

Une délégation de la Banque européenne d’investissements (BEI) comprenant notamment le vice-président de l’établissement, Francis Mayer, a été reçue hier par le chef de l’État, Émile Lahoud, puis par le Premier ministre, Rafic Hariri. Au centre des discussions : les relations entre la BEI et le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR). À Baabda, le président du CDR, Jamal Itani, a assisté à l’entretien au cours duquel ont été particulièrement évoqués les projets en exécution dans les différentes régions du Liban, et dont le montant s’élève à 25 millions d’euros : l’installation de réseaux d’égouts, la route Mdeirej-Chtaura, l’infrastructure du Grand Beyrouth et la station de recyclage de Tyr. Rappelons que Francis Mayer est à Beyrouth à l’occasion de la signature d’un protocole financier de 45 millions d’euros entre la BEI et le CDR, consenti au port de Tripoli et qui sera remboursé dans un délai de vingt ans. Le chef de l’État a remercié Francis Mayer pour le soutien accordé par la BEI au Liban, évoquant notamment l’importance de voir menés à terme des projets dont profiteraient tous les citoyens. « Et cela, sur l’ensemble du territoire libanais, conformément au principe du développement équilibré », a conclu le locataire de Baabda. À Koraytem ensuite, la délégation a été reçue par Rafic Hariri en présence du chef de la délégation de l’Union européenne au Liban, Patrick Renauld, ainsi que des ministres des Finances, Fouad Siniora, de l’Économie, Bassel Fleyhane, du gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, et du président du CDR. Ont été évoqués, en particulier, les moyens de renforcer la coopération entre le Liban et la BEI. Notamment après la signature de l’accord libano-européen (qui aura lieu après-demain lundi), qui imposera au Liban, sur le plan industriel, des capacités compétitives plus importantes ainsi qu’un renforcement de ses capacités technologiques en général. Sachant parallèlement que ce partenariat libano-européen boostera les investissements étrangers dans les secteurs des services et de l’industrie au Liban. Pour sa part, Rafic Hariri a souligné que la décision prise la veille par le Conseil des ministres (et qui consiste à accorder à ceux qui le désirent, et quel que soit leur pays d’origine à l’exception d’Israël, un visa d’entrée à l’aéroport de Beyrouth ou aux postes-frontières terrestres ou maritimes) est une étape « très importante » du processus qui confirmera le Liban en un centre régional pour les touristes et pour les investisseurs. « Cette décision, qui intervient à la veille d’un été touristique prometteur, attirera bien plus facilement les touristes et l’entrée des investisseurs au Liban, quelle que soit leur nationalité. Ainsi, le Liban pourra redevenir un centre touristique, un centre de shopping, un centre bancaire, commercial, culturel, pédagogique, etc. », a assuré le Premier ministre. Notons que la BEI finance au Liban des projets dont la somme avoisine les 300 millions d’euros (l’autoroute côtière entre Tabarja et Chekka, le port de Tripoli, l’installation de radars à l’AIB, etc.). Également à l’étude : le financement d’autres projets à hauteur de 165 millions d’euros.
Une délégation de la Banque européenne d’investissements (BEI) comprenant notamment le vice-président de l’établissement, Francis Mayer, a été reçue hier par le chef de l’État, Émile Lahoud, puis par le Premier ministre, Rafic Hariri. Au centre des discussions : les relations entre la BEI et le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR). À Baabda, le...