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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERTS Le pianiste joue ce soir au Goethe et demain soir au Monnot Rami Khalifé, dévoreur de partitions

Le 16 août 2001, Rami Khalifé, fils du oudiste et compositeur Marcel Khalifé et pianiste doué s’il en est, donnait un concert au centre Demerdjian d’Antélias. Au programme, Bach, Mozart, Ravel, Brahms, Prokofiev et des improvisations du jeune interprète de 20 ans, étudiant à la Julliard School of Music de New York, repère de futures célébrités du répertoire classique. Ces 90 minutes, pendant lesquelles le public a pu se faire une idée de sa personnalité, ont fait l’objet d’un enregistrement intitulé Live in Beirut (2 CD, Nagam Records, 2001). Énergie Cette année, les vacances universitaires ont commencé. Rami Khalifé est de retour dans son pays. Il donnera ce soir, à 20h30, au Goethe Institut (Manara), un concert en compagnie de Kinan Azmeh, clarinettiste syrien de 26 ans qu’il a connu à la Julliard, et demain soir, à 20h30, au Théâtre Monnot (Achrafieh), un récital de piano, après un duo à Damas avec son partenaire: «Nous nous sommes rapprochés parce que nous sommes les deux seuls Arabes de l’école, expliquent-ils. Mais nous nous entendons aussi très bien musicalement et nous avons déjà donné plusieurs concerts ensemble.» Le programme (voir ci-dessous) de leur performance s’attarde sur des compositeurs arabes, pour le moins méconnus et qui n’ont fait l’objet d’aucun enregistrement jusqu’à ce jour. Une incursion dans un genre musical de plus pour Rami Khalifé l’insatiable, qui confie «dévorer toutes les partitions» qui lui tombent entre les mains. Son affection particulière va toujours aux impressionnistes français du XXe siècle (Ravel et Debussy sont dans les deux programmes), mais il refuse obstinément de se laisser enfermer dans une quelconque préférence. Cette personnalité passionnée a convaincu Gyorgy Sandor, son professeur de technique, un des grands pianistes du XXe siècle, dernier élève de Bartok et de Kodaly et, aujourd’hui âgé de 90 ans, enseignant à la Julliard. Rami Khalifé est un de ses deux élèves cette année: «Je présume qu’il m’a choisi pour mon énergie qui forme un bon tandem avec sa sagesse», dit-il avec la modestie qui le caractérise. Une chose est sûre: Rami Khalifé, antibête de concours et improvisateur de grande puissance, est un pianiste à suivre de près, comme le constate dans le livret du disque Alfred Herzog, directeur du Conservatoire de Boulogne-Billancourt où il a été élève: «Servi par une virtuosité fluide mais toujours ferme qui lui permet d’aborder un très vaste répertoire, Rami sert les textes avec une fidélité et un souci de vérité stylistique très remarquables pour un musicien de son âge.» Diala GEMAYEL *Ce soir, au Goethe Institut (01/740524): Brahms, Wadi, Debussy, Khalifé, Schumann, Succari, Giamperi et improvisations pour piano et clarinette. Demain soir, au Théâtre Monnot (billets à 10000 et 15000 LL en vente au théâtre, 01/202422 et à La CD-Thèque, 01/336708) : Bach, Ravel, Scriabine et improvisations au piano. Ce récital sera suivi d’un vin d’honneur et de la signature du CD de Rami Khalifé.
Le 16 août 2001, Rami Khalifé, fils du oudiste et compositeur Marcel Khalifé et pianiste doué s’il en est, donnait un concert au centre Demerdjian d’Antélias. Au programme, Bach, Mozart, Ravel, Brahms, Prokofiev et des improvisations du jeune interprète de 20 ans, étudiant à la Julliard School of Music de New York, repère de futures célébrités du répertoire classique....