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Actualités - CHRONOLOGIE

Audiovisuel - Le ministre de l’Information a présidé une réunion des médias Aridi : Il ne sera permis à personne d’exploiter les dissensions confessionnelles(photo)

Le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a réitéré son appui total aux libertés publiques et exprimé son refus de porter atteinte à quelque média ou journaliste que ce soit. En contrepartie, il a mis en garde contre l’exploitation des médias dans le dessein d’« affaiblir l’immunité libanaise et la politique de résistance adoptée par le pays, au profit de ceux qui le menacent ». Il a appelé tous les médias à se conformer à la loi et assuré : « Nous ne cherchons pas à imposer des entraves à quelque partie que ce soit, mais, parallèlement, nous ne permettrons à personne d’en imposer au Liban, à travers des dissensions confessionnelles ou sectaires ». M. Aridi a présidé hier une réunion de tous les médias audiovisuels du pays, en présence de MM. Abdel-Hadi Mahfouz et Hassan Falha, respectivement président du Conseil national de l’audiovisuel (CNA) et directeur général au ministère de l’Information. « Cette réunion était nécessaire pour discuter de la situation de l’audiovisuel au Liban, surtout à l’issue des récents débordements auxquels ont contribué des politiciens de part et d’autre. En définitive, nous sommes parvenus à un accord aux termes duquel nous avons convenu de nous en tenir aux constantes nationales, dans le cadre des prévisions de la loi de l’audiovisuel, d’une part, et de nos convictions nationales et de l’intérêt supérieur du pays, de l’autre », a déclaré le ministre de l’Information à l’issue de la réunion. « La presse peut jouer un rôle extrêmement positif ou extrêmement négatif dans un pays. Nous devons donc être à même d’investir ce potentiel au profit du Liban qui se trouve confronté aux pressions américaines et aux menaces quotidiennes d’Israël (...). Nous accordons notre appui total aux libertés publiques et nous n’accepterons jamais de porter atteinte à quelque média ou journaliste que ce soit. En contrepartie, nous refusons que les médias soient exploités pour affaiblir l’immunité du Liban et sa politique de résistance, au profit de ceux qui le menacent », a ajouté M. Aridi qui a également exprimé le souhait de voir tous les médias se conformer à la loi. Interrogé sur l’existence de « lignes rouges », M. Aridi a répondu que « les lignes rouges sont connues de tous. J’aurais voulu éviter de les appeler lignes rouges de crainte de sembler chercher à imposer quoi que ce soit. En toute simplicité, établissons-nous un distinguo entre la Syrie et Israël ? Nous réjouissons-nous des pressions exercées par les États-Unis à l’encontre de la Syrie, et misons-nous sur l’affaiblissement de cette dernière ? Nous réjouissons-nous de l’atmosphère qui a suivi les événements du 11 septembre et de ces répercussions sur la scène régionale, toutes au profit d’Israël ? Nous rendons-nous compte de l’existence d’une information américaine et israélienne insidieuse visant à nuire aux intérêts de la région ? Pour nous, les lignes rouges sont les dangers qui menacent le Liban et ses relations privilégiées avec la Syrie. Nous estimons qu’Israël et certains pôles du pouvoir aux États-Unis cherchent à briser ces lignes et, en notre qualité de Libanais, nous est-il permis de jouer ce jeu pour satisfaire telle ou telle autre ambition politique ? »
Le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a réitéré son appui total aux libertés publiques et exprimé son refus de porter atteinte à quelque média ou journaliste que ce soit. En contrepartie, il a mis en garde contre l’exploitation des médias dans le dessein d’« affaiblir l’immunité libanaise et la politique de résistance adoptée par le pays, au profit de ceux qui...