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Actualités

Finances publiques Précision de l’armée sur ses dépenses

Dans un communiqué publié hier, la direction de l’orientation du commandement de l’armée a répondu aux explications que M. Rock-Antoine Méhanna, expert économique, a fournies à L’Orient-Le Jour au sujet des dépenses des forces armées, dans le cadre d’une interview publiée dans notre édition du 8 juin. La direction de l’orientation indique ce qui suit dans son communiqué : « Les informations évoquées par M. Méhanna, selon lesquelles les dépenses de l’armée dépassent la moyenne mondiale, n’ont aucun fondement. Comme tout le monde le sait, les dépenses de l’armement surchargent les budgets des États. Depuis que l’institution militaire a été réédifiée, en 1990, le commandement de l’armée a toujours compté sur le budget qui lui est alloué, sans avoir recours à des crédits. Il avait déclaré à plusieurs occasions que les équipements lui ont été fournis gratuitement par la Syrie, et à des prix symboliques par les États-unis (100 dollars pour la Jeep et 1 000 dollars pour les VTT) ». « Les dépenses de l’armée portent sur les soldes, la nourriture, la médecine et l’entretien des équipements et des installations militaires. Elles représentent un minimum puisqu’elles s’inscrivent dans le cadre de la politique d’austérité pratiquée par l’État. Le commandement de l’armée a supprimé les indemnités 3 et 4 et il a réduit au minimum les indemnités spéciales, les bons d’essence et la nourriture ». « Le budget de l’armée pour 2002 se présente comme suit : Les soldes des militaires et leurs annexes (92 %), les produits liés aux services de consommation (6,4 %), les équipements et l’entretien (1,6 %) ». « Les propos de M. Méhanna au sujet de la réduction des soldes, des privilèges des officiers de haut rang et de l’équivalence des traitements des officiers et des fonctionnaires de l’administration ne se basent sur aucun document connu, (...). L’échelle des salaires adoptée en 1996 et qui est toujours en application montre que les soldes des officiers sont inférieurs à ceux d’une grande partie des fonctionnaires administratifs ». « Le chiffre avancé par M. Méhanna au sujet des effectifs de l’armée (58 000) n’est pas correct. L’institution militaire compte 38 000 militaires et entre 20 000 et 25 000 recrues. Ces derniers ne bénéficient pas des prestations sociales (allocation familiale, pension de retraite) et leurs salaires mensuels sont symboliques ».
Dans un communiqué publié hier, la direction de l’orientation du commandement de l’armée a répondu aux explications que M. Rock-Antoine Méhanna, expert économique, a fournies à L’Orient-Le Jour au sujet des dépenses des forces armées, dans le cadre d’une interview publiée dans notre édition du 8 juin. La direction de l’orientation indique ce qui suit dans son...