Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

PNUD - Des projets-pilotes pour développer le Liban-Sud Les coopératives de la bande frontalière exposent leurs produits au centre-ville

Vingt-quatre coopératives agricoles de la bande frontalière, ont exposé hier leurs produits à Saïfi. L’initiative est celle du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) qui a créé l’événement afin d’encourager les pays donateurs et l’État libanais à financer les projets-pilotes au Liban-Sud. Toutes les coopératives présentes hier au centre-ville ont bénéficié de l’aide du Pnud et des dons de la communauté internationale. C’est un véritable marché de produits du terroir qui a poussé, l’espace de quelques heures, à Beyrouth. Les habitants des localités de Markaba, Maroun el-Ras, Marjeyoun, Khyam, Chakra, Naqoura, Taybé, Majdel Selm et beaucoup d’autres se sont déplacés jusqu’à la capitale pour tenter d’intéresser les citadins. Parmi les produits exposés, citons l’huile de laurier pour le corps fabriquée à Rachaf, à Bint-Jbeil. La coopérative de Marjeyoun a exposé des champignons de Paris ainsi que du cuir et des œufs d’autruche. Les agriculteurs comptent vendre les produits de cet oiseau d’Afrique dans les supermarchés de la capitale. Le projet devrait atteindre son plein rendement, notamment avec la vente de viande d’autruche, dans trois ans. La coopérative de Khyam présentait toutes sortes de fleurs et de céréales. L’année dernière, grâce au soutien du Pnud, une pépinière de la localité avait reçu une centaine de plants de kiwi. À Naqoura, un projet piscicole devrait voir prochainement le jour. Un marché de poisson, situé dans la localité frontalière, deviendra fonctionnel dans les mois à venir. Hier, les pêcheurs de Naqoura étaient présents au centre-ville. Les habitants du village de Maroun el-Ras exposaient des œufs frais alors que ceux de la localité de Taïbé vantaient leur huile d’olive. Le nouveau pressoir du village est un don de la communauté internationale. Deux femmes, l’une de Kfarchouba et l’autre de Krayé, sont arrivées à Beyrouth avec leur four à pain artisanal. Il semble que la zone anciennement occupée est devenue tellement pauvre avec le retrait israélien et le manque de projets du gouvernement libanais, que même le pain artisanal ne se vend plus. Auparavant, les deux femmes tenaient une boulangerie et vendaient la miche de pain à 250 livres. Actuellement, leur stock est rarement épuisé. L’événement d’hier, préparé depuis plusieurs mois par le Pnud, mettait l’accent sur la productivité agricole de la zone anciennement occupée. Il visait à attirer l’aide de la communauté internationale et obtenir un véritable engagement, nécessaire mais quasi inexistant, de l’État libanais. Pat.K.
Vingt-quatre coopératives agricoles de la bande frontalière, ont exposé hier leurs produits à Saïfi. L’initiative est celle du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) qui a créé l’événement afin d’encourager les pays donateurs et l’État libanais à financer les projets-pilotes au Liban-Sud. Toutes les coopératives présentes hier au centre-ville...