Partielle du Metn - Le volet juridique reste en suspens À la recherche d’une échappatoire(photos)

L’impasse dans laquelle était engagée la partielle du Metn, depuis le 2 juin, est en voie de résolution, après un spectaculaire revirement de l’ancien ministre de l’Intérieur Michel Murr, qui a annoncé hier que sa fille, Mme Myrna Murr, se retirait de la course, ce qui doit laisser au ministre de l’Intérieur la voie libre pour proclamer M. Gabriel Murr vainqueur de cette élection. L’annonce de M. Murr est intervenue en cours de soirée, après une visite au palais de Baabda et au siège d’un responsable syrien non civil à Beyrouth. Ce compromis éminemment politique doit être officiellement annoncé ce matin par la candidate, mais sa mise en œuvre juridique continuait encore à poser problème, hier soir, dans la mesure où le fait pour un candidat de renoncer à sa victoire, même contestée, est un acte sans précédent. Ce compromis boîteux devrait sans doute ouvrir la voie à la reconnaissance du droit d’autosaisine du Conseil constitutionnel, seule solution juridiquement valable à l’imbroglio sans précédent qui s’est produit au Metn. La discrète influence syrienne a été également décelée dans l’entretien que le Premier ministre Rafic Hariri a eu avec le ministre de l’Intérieur Élias Murr. Une façon comme une autre de sauver la face. Et l’apparente cohésion du gouvernement. Pages 2 et 3