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Actualités - OPINION

Pirandello 2002

Le prologue. Romans d’Agatha Christie, ou comédies de boulevard, le rideau se lève sur un générique. Charmante coutume tombée en désuétude. Pourtant, quel appel d’air pour l’imaginaire que cette nomenclature de présentation. Avant que l’auteur n’en dispose, le lecteur virevolte à sa guise dans sa tête autour des personnages. Et se fait un peu son cinéma. Rien qu’avec une petite liste de Schindler, ascenseur pour l’échafaud. En échafaudant des intrigues, des idylles, des haines, des dénouements heureux. Genre Kaakour. Ainsi, en rôdant ici autour de la pièce giralducienne citée hier en une, tu peux, cousin, voir défiler sur l’écran noir de tes nuits blanches : le héros. Son frère. Son fils. Le fils de son cousin. Son gendre. Le père de son gendre, son frère, sa fille. Plus quelques portefeuilles portables. Madame la République est servie, messieurs, à table. J.I.
Le prologue. Romans d’Agatha Christie, ou comédies de boulevard, le rideau se lève sur un générique. Charmante coutume tombée en désuétude. Pourtant, quel appel d’air pour l’imaginaire que cette nomenclature de présentation. Avant que l’auteur n’en dispose, le lecteur virevolte à sa guise dans sa tête autour des personnages. Et se fait un peu son cinéma. Rien...