Le Mondial, les pieds en l’air(photo)

Le jour J, c’est aujourd’hui vendredi, à Séoul. À l’heure H, c’est-à-dire 13h30 heure de Beyrouth, avec une cérémonie haute en couleurs, sur le thème du « sport, instrument universel de communication entre les hommes, au-delà des barrières de langue, de nationalité, de race et de religion ». Le match d’ouverture de ce Mondial 2002 de football, France-Sénégal, le jour même et toujours à Séoul, relègue définitivement au rayon des souvenirs les images fortes de l’édition 1998 comme les deux têtes de Zinedine Zidane, scellant la victoire française en finale sur le Brésil (3-0), et la coupe brandie par Didier Deschamps. France-Brésil, c’était hier. France-Sénégal permet de tourner la page. Comme le veut la tradition, les tenants du titre vont ouvrir le bal, avec pour objectif d’entretenir l’espoir d’un triplé inédit Mondial-Euro-Mondial, par un match « en famille », face au Sénégal, dont la quasi-totalité des membres – les « Senef » – jouent en France. Au Japon, l’autre patrie provisoire du ballon rond le temps du Mondial, la population semble-t-il ne parle pas ce langage universel qu’est le football puisque les grand journaux se sont lancés hier dans une campagne d’explication et de sensibilisation au « sakka » (prononciation nippone de soccer), dans un pays où le base-ball reste roi… À quelques heures de la grande fiesta, qui durera jusqu’au 30 juin, les préparatifs continuaient d’aller bon train. Avec en prime pour les caméras des clichés inédits, comme celui-ci de la star espagnole Raul, jonglant avec le ballon, les pieds en l’air, sous l’œil amusé de son coach, José Antonio Camacho (Téléphoto Reuters). Pages 13,14,15